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Publishing Year:
2007
«Ce ne peut être que la fin du monde, en avançant», écrivait Rimbaud (1946: 170) comme en écho au noir prophétisme des Fusées de Baudelaire: «le monde va finir» (1999: 665). Si le progrès n’annonce rien qui vaille, précise Walter Benjamin au lendemain du pacte germano-soviétique de 1939, c’est que l’histoire ne connaît encore que les paysages ravagés de la catastrophe. À l’heure des plus grands périls, quand le rêve communiste et le cauchemar national-socialiste ne font qu’un, l’urgence d’une «organisation du pessimisme» (2000a: 132), dont Benjamin avait pris conscience dix ans plus tôt au contact du surréalisme, trouve dans ses célèbres thèses sur le concept d’histoire sa figure allégorique.
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Cet article a d'abord été publié dans la revue Protée (vol. 35, n°2) en 2007.
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To cite this document:
Les ruines du progrès chez Walter Benjamin. Anticipation futuriste, fausse reconnaissance et politique du présent”. Available online: l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/en/publications/les-ruines-du-progres-chez-walter-benjamin-anticipation-futuriste-fausse-reconnaissance>. Accessed on May 1, 2023. Source: (Protée. 2007. vol. 35-2, pp. 7-14).
. 2007. “Research Areas:
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Art Movement:
Problematics:
Figures and Imaginary: