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TABLE RASE

Dans le cadre du colloque Femmes ingouvernables: (re)penser l'irrévérence féminine dasn l'imaginaire populaire contemporain, Marie-Anick Blais, Vicky Bertrand, Sarah Laurendeau, Marie-Noëlle Voisin et Catherine Chabot ont présenté la pièce TABLE RASE. Après avoir montré un extrait de la pièce au public du colloque, les artistes ont discuté de la conception de la pièce, du jeu d'interprétation et des enjeux de la mise en scène. La discussion était animée par Samuel Archibald.

«Broad City» Exit bromance. Hello bramance

Dans son ouvrage sur l’humour des femmes au Québec, paru il y a déjà 14 ans, Lucie Joubert lançait à l’époque des pistes de réflexion qui sont malheureusement une ritournelle encore trop familière à nos oreilles: une femme drôle, c’est forcément une femme laideelle fait des blagues parce qu’elle est incapable de séduireelle a, c’est obligé, un physique ingratUne femme qui parle trop fort, c’est une femme vulgaire, c’est une femme qui se donne en spectacle, c’est une femme qui manque cruellement de féminité.

Équivalences érotiques. Apollinaire traduit, Apollinaire traducteur

L'étude de la matière érotique permet d’envisager la traductologie sous un angle tout à fait original, comparé à l’appareil herméneutique habituellement utilisé dans le domaine de la traductologie littéraire. Ces deux disciplines demeurent jusqu’ici tributaires des réflexes de la traduction philosophique, essentiellement structurée par l’attention qu’elle porte à la notion de référent. De même, la traductologie plus particulièrement consacrée au domaine esthétique et poétique s’attache bien naturellement à maintenir un difficile équilibre entre l’équivalence signifiante d’une traduction vis- à-vis du texte original, et une relative isomorphie du style du premier auteur (pour employer la terminologie de Paul Ricœur).

De «Passion simple» à «Se perdre», de «Passion simple» à «Pudhas intohimo»

«Se perdre» d’Annie Ernaux, publié en 2001, est le journal réel d’une passion amoureuse, celle qui avait inspiré le récit autobiographique «Passion simple». Le journal intime de «vérité crue» est ainsi à la base du récit paru lui en 1991. Le récit «Passion simple» a lui-même été traduit en finnois sous le titre «Puhdas intohimo» en 1996, titre que l’on pourrait traduire en français par «passion propre», propre dans le sens où il s’agirait dans le livre d’évoquer seulement la passion amoureuse, pure et exempte de tout autre sentiment. Notre objectif est de voir comment le journal décrit la passion amoureuse, comment le récit retravaille celle-ci et, enfin, comment la traduction en finnois la rééclaire dans une autre langue et une autre culture.
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