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Conference

Université Concordia

Translating Tomorrow People

Skawennati
Dans le cadre du chantier de recherche Traduire les humanités, dirigé par Pier-Pascale Boulanger (Université Concordia) et Karina Chagnon (UQAM), l'artiste Skawennati présente sa récente exposition solo «Le monde de demain», présentée du 4 février au 18 mars 2017 à la galerie OBORO.
Mercille Brunelle, Emile

Poétique du temps sculpté chez Svetlana Alexievitch. Le cas de l’ancien combattant Timérian Zinatov dans «La Fin de l’homme rouge»

Ce texte propose l’analyse du chapitre que Svetlana Alexievitch, dans La fin de l’homme rouge, consacre au suicide de l’ancien combattant Timérian Zinatov, reconnu comme «l’un des héroïques défenseurs de la forteresse de Brest-Litovsk qui a subi le premier choc de l’assaut des troupes hitlériennes au matin du 22 juin 1941».

Millet, Jean-François. Date inconnue. «Album factice: femme tenant son bébé»
Vinson, Marie-Christine

D'un silence à l’autre. Ce que l'écrit fait à la berceuse

La berceuse appartient à ce qu’on appelle, de façon un peu condescendante, les petits genres de la littérature orale. Musique chantée, chansonnette, elle est associée à une action précise, le bercement. Chant de l’attente, elle est attente d’un sommeil qui tarde à venir parfois et que l’adulte qui chante s’efforce d’apprivoiser. Son rythme régulier est souvent construit sur deux notes alternatives qui reproduisent les oscillations du berceau et sont supposées favoriser l’endormissement.

Kartowski-Aïach, Miléna

Polyphonie des possibles. Une ethnographie sonore des sans-voix

Leros, à la pointe du Dodécanèse, aux confins de la Grèce, face à la Turquie. La terre insulaire, îlot rocheux brûlé par le soleil, où la mer turquoise vient s’arracher aux abîmes côtiers, crie sourdement. Elle est une limite, une frontière, là d’où l’on ne revient pas. Dans la psyché collective son nom fait frémir, associé à la folie, l’enfermement et la mort (Guattari). L’île de Leros souffre en silence et la terre est irradiée du mal qui ne cesse de la contaminer.

Entre la voix, le texte et l’écran: une dramaturgie des interstices

Le théâtre postdramatique, notamment dans ses formes immersives, cherche à se défaire de l’autorité, sinon de la présence, du texte écrit. Or, certaines pratiques actuelles, en privilégiant la projection de textes ou un usage singulier de la graphie comme matériau scénographique, participent d’une forme de réinscription du textuel au sein du régime spectaculaire.

Performativité et ritualité du deuil dans l’art numérique: une formalisation de la temporalité

Que peuvent offrir, en spécificité, les oeuvres hypermédiatiques à la gestion du deuil et de la commémoration des morts? L’art littéraire a de tout temps accompagné le deuil. «Art du temps» selon la classification de Lessing, la littérature repose sur un déploiement temporel qui peut épouser la durée indissociable de la traversée de l’épreuve d’un décès en lui donnant une forme. La performativité des textes de deuil et de commémoration repose en ce sens sur une formalisation efficace de la temporalité. Qu’en est-il dans les pratiques numériques?

Dire ou effacer le texte? Les migrations sonores de «Ce Monde» sur la toile

Dans «Dire ou effacer le texte?», on s'interroge sur la manière dont un texte migre de la page à l'écran, de la vue à l'ouïe. On analyse d'abord quelques obstacles de cette pratique, devenue aujourd'hui assez courante, puis les éléments mis à contribution pour faciliter le passage en question. Dans un deuxième temps, l'attention se porte sur les mécanismes essentiels suivis par l'auteur qui réinvente un texte par le biais d'une mise en voix qui simultanément reprend et supprime certains éléments de l'écrit initial.

Otto Piene, «The Proliferation of the Sun» (1964-1969): la projection lumineuse dans l'expanded cinema.

«Pendant les quelques mois d'existence du Black Gate Theater de New York, salle ouverte dans le Lower Side en mars 1967, la performance multimédia "Proliferation of the Sun "d'Otto Piene fut donnée une vingtaine de fois. D'une durée variable, elle consistait en un flux d'images colorées, des diapositives peintes et projetées sur les parois d'une pièce entièrement blanche à l'aide de carrousels Kodak actionnés par Otto Piene et ses assistants.»

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