OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
aesthetic
La domestication de la pensée écrite
Toucher à l'image, toucher à la mort. Des masques mortuaires chez Heidegger et Blanchot
Brouhaha: enquête sur le nom contemporain
La Grande Guerre en grande pompe. L'expérience combattante dans «14» de Jean Echenoz
Dans ce texte, nous analyserons 14, de Jean Echenoz, publié quatre-vingt-quatorze ans après la fin de la Grande Guerre et qui fournit une sorte de roman-synthèse où se relit l’essentiel de ce qui a déjà été écrit sur la Grande Guerre, assumant parfaitement les conséquences de la répétition, sa nature proprement «textuelle».
Les femmes artistes québécoises en arts visuels: évolution de leur autoreprésentation depuis les années 1970
Politiques fascistes du corps féminin: santé, beauté, maternité
Est/éthiques cyberterratologiques du corps en pièces de «Patchwork Girl» au code fantôme de «Galatea 2.2»… et réciproquement
Parus l’un comme l’autre en 1995, la cyberfiction de Shelley Jackson et le roman de Richard Powers interrogent la manière dont s’élabore une subjectivité à partir de ce qui relève d’un apprentissage littéraire débouchant sur un récit de soi, mise en abyme de la fiction par son double monstrueux, depuis une position d’extériorité radicale, puisque non humaine.
De l’«épistémè» hygiéniste à l’esthétique naturaliste. Migration de la notion d’hygiène au XIXe siècle
Dans son article «La littérature putride» paru le 23 janvier 1868 dans Le Figaro, Ferragus (Louis Ulbach) soumet à ses lecteurs un réquisitoire contre les romanciers réalistes. Il y indique notamment que les œuvres de ces auteurs, qui exposent selon lui les dessous fangeux de la société, contribuent «à la putridité […] de la littérature contemporaine» (cité dans Zola, 1979 [1867]: 323).