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O poema e a margem de recusa—notas de leitura sobre Augusto de Campos

Le refus est une ressource fondamentale dans l'œuvre d'Augusto de Campos, car il est la mesure de l'imagination poétique. La marge est au centre: son éthique est dans le mot, le rythme et l'art de traduire. Dans sa communication, Eduardo Jorge de Oliveira développe l'argument de de Campoos: «Mon objectif est la poésie, qui -de Dante à Cage- est couleur, est son, est échec de réussite, et n'est pas plus qu'une conférence sur rien» (1986:10).

Entre o pós-tudo e o porvir: aproximações entre Augusto de Campos, João Giberto e Caetano Veloso

Augusto de Campos a réussi à représenter simultanément le mouvement auquel il appartenait en tant que l'un de ses créateurs et à élargir le champ de sa pratique poétique guidée par le principe de l'«invention», de sorte que l'impératif créatif dépasse toute simplification réductrice. En plus de la provocation calculée aux tabous de la poésie versifiée, la poésie concrète a proposé une nouvelle perspective aux écrivains.es et aux lecteurs.rices, élargissant l'expérience cognitive en relation avec la poésie.

«Linguaviagem»: Corresponding with Augusto de Campos

Dans le poème Acaso (1963, mot portugais signifiant «hasard»), Augusto de Campos applique un processus de permutation qui aboutit à des anagrammes dont l'ordre et la structure ne sont pas immédiatement apparents. Augusto appelait ses anagrammes des «vocables anagrammatiques», ce qui pourrait impliquer un son et une performance (comme Cidade), mais Acaso est davantage un poème abstrait avec des motifs que nous essayons de lire et de déchirer visuellement.

(Virtual) Repatriation: Repaired, Returned, Reborn

Lidia Ponce de la Vega problématise le concept de rapatriement virtuel en explorant les questions et les défis du retour et de la réparation (virtuels). Elle se penche sur la relation entre les objets numériques et les idées de nation, de propriété, de partage de données, de matérialité et de libre accès. En proposant le concept de rapatriement épistémique virtuel, la conférencière soutient que les objets numériques, qu'ils soient numériques ou numérisés, constituent un nouveau point de départ pour le développement de nouvelles connaissances ancrées dans les espaces numériques.

Language, Code, Translation

Stephen Keller aborde le concept de langage: la manière dont nous communiquons entre nous et avec nos homologues machines, les ordinateurs. La poésie et l'utilisation poétique du langage reposent traditionnellement sur la récitation orale d'un poème ou la sédimentation du poème sur le papier. La poésie électronique nécessite un ensemble d'instructions données à l'ordinateur avant qu'un poème puisse exister dans le substrat numérique. La conférencier examine l'acte de traduction d'un poème électronique d'un langage informatique à un autre: le sens est-il perdu/créé dans le processus?

From self-translation to digital transcreation: reflections on movement between (artistic) languages

Du chevalet à la platine, de la page à l'écran: le mouvement à travers les médias est un aspect essentiel de la création artistique. La théorie sur les peintres-sculpteurs tels que Picasso ou Braque nous apprend que ces artistes recherchaient un engagement plus complet avec leurs sujets. Pouvons-nous comprendre les changements entre l'analogique et le numérique comme faisant partie de cette longue histoire de la pratique artistique transmédia?

SOS/404: Transcreation+Digital Obsolescence

Kate Bundy nous propose une observation brève et temporaire, au cœur de Trans[création] sur les Clip Poemas de de Campos. Il s'agit d'un problème à la fois matériel et poétique, qui peut certainement être réparé, renouvelé, traduit et «transcréé». C'est ce code d'erreur HTTP que l'on obtient lorsque l'on clique sur quelque chose qui n'existe plus sur le World Wide Web: 404. Il existe un curieux dialogue entre ce code d'erreur et l'un des Clip Poemas de Campos intitulé SOS.

L'espace crépusculaire

Friday 9 July 2021
Imaginaire et culture pop
Participant·e·s:
Dominguez Leiva, Antonio
Achouche, Mehdi
Després, Elaine
Fieu, Régis-Pierre
Machinal, Hélène

Dans cet épisode, Antonio Dominguez Leiva discute avec Mehdi Achouche, Elaine Després, Régis-Pierre Fieu et Hélène Machinal de l'imaginaire de plus en plus crépusculaire et mortifère de l'exploration spatiale, du moins telle que la représente le cinéma, les séries télé et les jeux vidéo depuis les années 2010. Ils abordent parmi bien d'autres sujets celui de la figure du «sad dad in space», du clone, de la menace extraterrestre, des oeuvres Ad Astra, Interstellar, Moon, For All Mankind, Mass Effect, etc.

Volume:
2
2021
Qu’est-ce que la littérature ? Qu’est-ce que le cinéma ? L’acte de création est-il séparable du média — à la fois au sens de technique, de langage et de milieu — qui le porte ?

Effacement et répétition. Dynamique de l’oubli dans «Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle)» d’Arnaud Desplechin

Alban Pichon propose une analyse du film Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (Arnaud Desplechin, 1996) et des formes qu’y prend le travail de l’amnésie. La mise en scène de l’oubli s’inscrit dans une préoccupation, narrative et formelle, de la filmographie de Desplechin qui s’attache à filmer disparitions et retours.

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