Je suis l'avant-garde en 2010
Charles Baudelaire, il y a un siècle et demi, l’avait déjà remarqué: quand vient le temps de parler de littérature, les Français aiment bien recourir à la métaphore militaire. Critique par rapport à cet usage, indiquant que ces «glorieuses phraséologies s’appliquent généralement à des cuistres et à des fainéants d’estaminet», l’instigateur de la modernité littéraire en France pressent sans doute que cette utilisation du lexique de l’armée à des fins littéraires a de beaux jours devant elle.