Thoughts on the contemporary

Aire de recherche consacrée à la théorisation et à la compréhension de la notion de «contemporain»

Green Photographs: An In-moving Memory

In this paper, we look at the archive of the photographs taken during the 2009 post-election protests in Iran, in order to explore how these images continues to shape the memory of the events. Initially, the flow of the images from the protests was simultaneously targeted at the outside world to bear witness to the events, as well as at the movement itself to organize and comprehend its own scope.

La tueuse: le combat de la fiction contre le vide

Œuvre référencée: Delaume, Chloé. (2007) «La nuit je suis Buffy Summers». Pour aborder un livre-jeu comme «La nuit je suis Buffy Summers» de Chloé Delaume, le terme «lecture» adopté par Salon double prend tout son sens. Delaume propose véritable une expérience de lecture, une aventure dans un univers étrange que l’on peut recommencer en prenant chaque fois des routes différentes.

«Faire son temps». Guy Debord historien de l'avant-garde

On sait comment Guy Debord revient, dans son dernier film, In Girum Imus Nocte et Consumimur Igni (1978) –«l’histoire de ma vie»–, comme d’ailleurs dans Panégyrique (1989) –texte où il entreprend «aussi froidement que possible» d'écrire «ce que j’ai fait»–, sur l’aventure situationniste alors même que passe et disparaît le rêve révolutionnaire.

Avant-garde imaginaire ou virtuelle?

L’avant-garde connaissait jadis l’esprit du drame. Elle épaulait la conception de l’Histoire de Hegel, encourageait les visions de Marx. Elle était entièrement vouée au domaine de la lutte entre des classes, des partis, des groupes, des individus. L’avant-garde était rageuse, vengeresse, querelleuse, elle ne pliait jamais. Elle a atteint un sommet lorsqu’elle a retourné sa force contre elle-même en se sabordant.

Collage et composting: le destin des techniques de l'avant-garde à l'ère du numérique

Un capitalisme sentimental est un film, à la fois comique et tragique, sur l'extension de la logique économique à l'art et à l'amour. Ce film d’apprentissage raconte l'histoire de Fernande Bouvier (Lucille Fluet), une femme sans qualités, qui rêve d’art et d’amour, mais qui, en passant de Paris à New York, de la Bohème aux milieux de la finance et de l’entertainment, va perdre peu à peu quelques illusions et prendre toute la mesure du Capital. Le film se présente donc comme une autobiographie romancée, réalisée par Fernande Bouvier elle-même, avec des moyens de fortune.

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