«Des obus explosent à la radio»; «Parachute flares drift in the burn time/of dream»: la guerre d’Irak dans la poésie québécoise et américaine
There is no escape. The big pricks are out. They’ll fuck everything in sight. Watch your backs. Dans ces vers du célèbre dramaturge anglais Harold Pinter, écrits en 2003 au lendemain de l’annonce officielle d’une participation de l’armée britannique dans le cadre de l’opération Iraqi Freedom, c’est la grossièreté du vocabulaire qui génère la polysémie. L’expression "big pricks" permet de désigner simultanément des dirigeants infatués par leur pouvoir, des dirigeants stupides et les gros canons pointés par leurs soins.