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Reprise parodique du film noir dans «Série Noire»: tension et irrésolution d’une crise de la masculinité

Dans la première saison de la télésérie Série Noire (Rivard et Létourneau, 2014), on suit les tribulations de deux scénaristes fictionnels qui écrivent une série télé. Par son traitement humoristique, intertextuel et métaréflexif, Série Noire se conçoit comme une parodie du film noir: on y reprend les codes hérités des films de détectives privés tout y insufflant un désir de renouvellement quant à la représentation de la masculinité et des rapports entre les hommes et les femmes.

Le slash, entre désir et politique: les fanfictions de la série «Sherlock»

«Sherlock Holmes est une fiction continue depuis 1887. On ne compte plus les adaptations et les oeuvres qu’il a influencées et la série anglaise Sherlock (2010) est une de ces adaptations. Cette série s’inspire librement du détective londonien en le plaçant dans notre monde contemporain et usant des nouvelles technologies pour résoudre ses enquêtes.

Sérialité et (ré)écriture de soi. Le rôle de l’autoréférentialité et de la répétition dans la quête identitaire inachevée de FitzChivalry («Le Cycle de l’Assassin royal»)

Ainsi que l’explique Anne Besson la forme cyclique désigne un ensemble de textes étant «reliés par le retour de personnages apparentés ou appartenant au même monde». Marqué par un rapport au temps ouvert et répétitif, le cycle est conséquemment tant continuité que reprise d’une narration, remettant en question les limites du texte et de la finalité.

L’adulte émergent et la new adult literature: invention ou réalité?

«De profondes mutations politiques et culturelles ont transformé le paysage social de la fin du XXe siècle.

L’autonomisation des jeunes, l’avènement de plus en plus précoce de l’adolescence et la disparition ou le déplacement temporel des marqueurs de l’entrée dans l’âge adulte ont engagé les sociologues et les psychologues à identifier un nouveau groupe d’âge: les jeunes adultes.»

«What's in a name?»: Petite archéologie intertextuelle de Panem

«C’est une banalité de dire qu’un livre renvoie à tous les autres, que chaque livre porte en lui la mémoire et l’écho de tous ceux qui l’ont précédés, sous toutes les formes de la citation, de la réminiscence, de l’emprunt, de l’allusion, écrivait en 1999 Henri Mitterand dans un texte fondamental, mais trop peu cité dans le gigantesque capharnaüm des débats sur l’intertextualité, à moins que ce ne soit plutôt un colossal gloubi-boulga, ce mets imaginaire préféré à toute autre chose par le dinosaure Casimir, totem et emblème de L’île aux enfants que les moins de 4

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