La place du mythe dans l'imaginaire social: trois exemples tirés de la fiction populaire
Dans cette communication, Christophe Bruno se lance à la recherche des mythes fondateurs au sein des fictions populaires à l’aide d’une méthode structurale.
Dans cette communication, Christophe Bruno se lance à la recherche des mythes fondateurs au sein des fictions populaires à l’aide d’une méthode structurale.
«Ricœur et Castoriadis proposent tous deux une ontologie du sens, du symbolique et de l’imaginaire qui sont autant de médiations essentielles au déploiement de la vie sociale. Cela signe leur commun rejet de tout réductionnisme, qu’il soit d’ordre structuraliste, fonctionnaliste, économiste, positiviste ou naturaliste.
Malgré de nombreuses divergences, cet intérêt commun pour l’imaginaire suffit à les lire ensemble ou, comme je vais le faire, côte à côte.»
«Les institutions ne seront jamais plus que la somme des individus qui la composent. Les institutions sont mobiles. Elles semblent lourdes. Elles semblent immuables. Elles ne le sont pas. […]
Est-ce qu'on a le luxe de se priver de certaines institutions qui sont en contact direct avec les nécessités du terrain? Je ne crois pas.»
Durant deux années (1967-1968 et 1968-1969), Barthes consacre son séminaire de l’Ecole pratique aux hautes études à Sarrasine de Balzac. On sait que de ce travail sortira la rédaction du célèbre S/Z, en 1970. Que se passe-t-il au tournant des années 60 et des années 70? Sur le plan intellectuel, Barthes passe du structuralisme au post-structuralisme, de l’analyse structurale des récits à l’analyse polyphonique d’un texte «classique».