Présentation de la communication
«À la mi-dix-neuvième siècle, l'Église se méfie de la forme romanesque et, en particulier, du roman sentimental accusé de détourner de leurs devoirs présents ou à venir les femmes et les jeunes filles par l'excès d'imagination qu'il engendre. Notons que ce constat est toujours d'actualité autour de 1900, comme le révèlent les instructions pastorales portant sur la lecture des mauvais livres au cours des années 1880-1920. Et pourtant, malgré cette hantise du roman d'une part et du romanesque d'autre part, force est de constater qu'à partir des années 1880 et jusque dans les années 1930 s'observe dans le sous-champ littéraire catholique en voie de structuration une floraison de romans sentimentaux qui font la part belle au romanesque et qui sont écrits par des auteures. Cette communication portera donc sur un secteur et ses agents délibérément et injustement oubliés par l'histoire littéraire panthéonisante.»