Table ronde
Université du Québec à Montréal

Variations macchabéennes

Dans le cadre de:
Vendredi 17 Décembre 2021
Président de séance:

 

Présentation de la séance du séminaire

Le vendredi 17 décembre 2021 a eu lieu une séance du CRIST intitulée Variations macchabéennes.

Cette séance a accueilli Aglaé Boivin (UQAM), pour une présentation intitulée «Mourir comme un chien dans les romans de Paul Auster, Milan Kundera et Jean Rolin», et Jean-François Chassay (UQAM), pour une présentation intitulée «Ce qu’on fait d’un cadavre quand on ne ressemble pas aux autres. Exhumation de cadavres, nécrophilie et cannibalisme».

 

Programme de la séance

Cliquez sur un titre pour accéder à l'archive de la présentation.

 

Aglaé Boivin (UQAM)

 

Jean-François Chassay (UQAM)

 

Pour consulter le site du séminaire mensuel du CRIST, cliquez ici.

 

Pour citer ce document:
Boivin, Aglaé et Jean-François Chassay, (org.). 2021. Variations macchabéennes. Table ronde organisée par Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 17 décembre 2021. Document audio. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/evenements/variations-macchabeennes>. Consulté le 1 mai 2023.

Ce qu’on fait d’un cadavre quand on ne ressemble pas aux autres. Exhumation de cadavres, nécrophilie et cannibalisme

Ambrose Bierce, dans son Dictionnaire du diable, définit le cadavre ainsi: «Le cadavre, c’est le produit fini dont nous sommes la matière brute.» Dans sa communication, Jean-François Chassay problématise le cadavre à partir des textes suivants: la pièce Anéantis de Sarah Kane et Le nécrophile, court roman de Gabrielle Wittkop.

Mourir comme un chien dans les romans de Paul Auster, Milan Kundera et Jean Rolin

Élisabeth de Fontenay écrit: «C’est à l’horizon de nos pensées et de nos langues que se tient l’animal, saturé de signes. C’est à la limite de nos représentations qu’il vit et se meut, s’enfuit et nous regarde.» C’est cette saturation de signes qu’Aglaé Boivin essaie de déployer en analysant la fonction de la mort canine dans le texte chez Paul Auster, Milan Kundera et Jean Rolin.