Colloque
Université du Québec à Montréal
RADICAL

Speed Colloque Hochelaga Imaginaire

Lundi 8 Décembre 2014

 

Présentation du colloque

Le lundi 8 décembre 2014, le groupe de recherche-création «Pour une géopoétique urbaine: Hochelaga-Maisonneuve» a tenu un speed colloque, où les participants au projet Hochelaga Imaginaire ont eu l'occasion de partager réflexions et créations élaborées à partir de leurs expériences géopoétiques dans le quartier.

 

Programme du colloque

Cliquez sur le titre d'une communication pour accéder à l'archive audio/vidéo.
 

Denise Brassard. «Bestiaire hochelagais»

Bertrand Gervais. «Le monde est sharp»

Marjolaine Deneault. «Au détour des lieux [communs]: croiser Hochelaga»

Marion Sénat. «Hochelaga desiderata»

Charles-André Lavallée. «Souper au Marché Central»

Loïs Crémier. «Vouz'aut faites carte: lignes de fuite hochelagaises»

Gabrielle Giasson-Dulude. «Mille regrets»

Katia Alves. «Dans ce quartier il y a un fleuve»

Leah Krug. «Poésie de la rue»

Virginie Fournier. «S.T.M.S.V.P. - Contraintes quotidiennes»

Martyna Zielinska. «Le monde est comme une poupée russe»

Nizar Haj Ayed. «L'intrus»

André Carpentier. «Au parc de la prime enfance»

Benoit Bordeleau. «Hache, aime ou Comment ouvrir des portes avec un tomahawk»

 

Organisation du colloque

Bertrand Gervais est chercheur régulier de FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Il a été directeur du Centre de 1999 à 2015. Il est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la littérature et les arts numériques. directeur ainsi que du NT2, le Laboratoire de recherche sur les arts et les littératures hypermédiatiques. Il fait partie du programme de recherche interdisciplinaire RADICAL (Repères pour une articulation des dimensions culturelles, artistiques et littéraires de l'imaginaire contemporain). Il est professeur titulaire et enseigne au Département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal. Il s’intéresse au roman américain contemporain, aux nouvelles formes fictionnelles, de même qu’aux théories sur l’imaginaire et ses figures.

Denise Brassard est chercheure régulière à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Elle est professeure au département d’Études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Poète et essayiste, elle a publié notamment L’épreuve de la distance (Éditions du Noroît, 2010), La Rive solitaire (Éditions du noroît, 2008) et Le souffle du passage. Poésie et essai chez Fernand Ouellette (VLB éditeur, 2007 – Prix Raymond Klibansky). Elle a codirigé plusieurs ouvrages collectifs, dont États de la présence. Les lieux d’inscription de la subjectivité dans la poésie québécoise actuelle (en collaboration avec Evelyne Gagnon; XYZ, 2010), et signé de nombreux articles, essais, fictions, parus au Québec et à l’étranger. De 1996 à 2004, elle a dirigé la revue de poésie Exit; elle y demeure impliquée comme membre du conseil d’administration.

Benoit Bordeleau vit à Montréal depuis 2005 et travaille à titre de coordonnateur pour La Traversée - Atelier québécois de géopoétique. Inscrit au doctorat en études littéraires à l’UQAM, sous la direction de Bertrand Gervais et d'André Carpentier, il s'intéresse notamment aux représentations littéraires du quartier Hochelaga et à la posture de l'écrivain flâneur. Il a fait paraître à La Traversée, dans la collection «Éclats», un premier récit intitulé Au détour de l'habitude. On peut suivre ses déambulations montréalaises sur Hoche'élague.

 

Pour citer ce document:
Gervais, Bertrand, Denise Brassard et Benoit Bordeleau, (org.). 2014. Speed Colloque Hochelaga Imaginaire. Colloque organisé par Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 8 décembre 2014. Document audio. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/evenements/speed-colloque-hochelaga-imaginaire>. Consulté le 1 mai 2023.

Bestiaire hochelagais

«Aller à la rencontre d'un quartier. Essayer d'y être clandestine. De poser sur lui un regard à la fois panoptique et intime. Marcher. Passer. Traverser en s'efforçant de ne pas laisser de traces. De ne pas en altérer l'image.»

Le monde est comme une poupée russe

«La géopoétique offre une grande chance à un étudiant en lettre. Elle permet de concilier la marche sur le trottoir dur et gris d'Hochelaga avec la marche dans l'espace invisible, changeant comme les nuages, le monde de la littérature. C'est la première fois que je pu marcher sur ces deux sentier en même temps, la théorie et la pratique n'étaient plus dissociées et la géopoétique était mon pont Jacques-Cartier, grand et beau, entre deux iles sur lesquelles je vivais depuis longtemps.»

Au parc de la prime enfance

«Ce que je vais vous raconter est une anecdote, car je crois beaucoup au caractère porteur de l'anecdote. Au Parc de la prime enfance, j'entre presque solennellement dans le parc de mes quatre premières années en ce monde et m'y retrouve aussitôt dans un espèce d'isolement. Non pas une séparation subie mais un écart choisi, que je dirais agissant. »