Présentation du colloque
Depuis sa création en mars 2017, le collectif TAAM-TAIM (Traduire l’arabe à Montréal —Translating Arabic in Montreal) s’est donné pour mission de promouvoir et de traduire les écrits des auteur.es arabophones vivant à Montréal. Organisé en collaboration avec Figura et le Département d’études françaises de l’Université Concordia, le colloque Traduire l’arabe à Montréal du 7 décembre 2017 vise ainsi à mettre en lumière les enjeux entourant la visibilité, l’accueil et la transmission de ces littératures canadiennes — et surtout montréalaises — d’expression arabe. Misant sur la collaboration interdisciplinaire et sur le ralliement de l’ensemble des acteurs concernés, cette journée se veut un moment de rencontre pour mieux rendre compte de la créativité déployée par ces auteur.es et pour célébrer ces littératures vivantes qui parcourent les rues de notre ville. Chercheur.es en traductologie et études arabes, représentant.es du milieu de l’édition, traducteurs et traductrices seront conviés à joindre leurs voix à celles de ces écrivains et écrivaines pour une série de panels, tables-rondes et lectures de textes en traduction.
Programme du colloque
Cliquez sur le titre d'une communication pour accéder à l'archive audio.
Conférence d’ouverture : Traduire l’arabe
Michelle Hartman. «Traducteur.e, Casseur.e: Translating Arabic in Theory and Practice»
Séance - Les défis de la littérature arabophone dans le contexte montréalais
- Salah Beddiari, auteur, éditeur, traducteur et membre du collectif TAAM-TAIM. «Littérature québécoise d’expression arabe, défis et perspectives»
- Mona Latif-Ghattas, auteure et traductrice. «Traduire sur un coup de cœur»
- Salah Basalamah, Université d’Ottawa, École de traduction et d’interprétation. «Les défis sociaux de traduire l'Arabe au Québec»
Séance - Publier de la littérature en traduction à Montréal
- Yara El-Soueidi, auteure, anthropologue et présidente de L’Espace de la diversité. «Sortir du monolinguisme»
- Linda Leith, auteure et éditrice (Linda Leith Publishing). «Le rôle et les défis du monde de l'édition»
Lectures commentées en présence des auteur.es et de leurs traducteurs et traductrices [Séance non-disponible]
- Collectif TAAM-TAIM : Shiam Alshami, Salah Beddiari, Manal El Badaoui, Nouha Homad, Caline Nasrallah, Saber Oubiri, Nadeen Rayan, Leïla Tahir.
- Auteur.es présent.es : Mohamed Al Atrach, Ossama Allam, Issa Hassan Al-Yasiri, Abeer Esber, Soheir Fouzat, Sherif Refaat, Samah Sadek.
Organisation du colloque
Kathryn Henderson est étudiante à la maitrise en traductologie à l'Université Concordia et est également traductrice autonome.
Sherry Simon est chercheure régulière à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Elle est professeure titulaire du département d'études françaises de Concordia depuis 1998. Elle a occupé en 2005 la Chaire de recherche du Canada Senior en Traduction et histoire culturelle, Glendon College, York University et a dirigé de 1995 à 2000 le programme de doctorat interdisciplinaire en lettres et en sciences humaines, Université Concordia. Elle a dirigé avec Jean-François Chassay la revue culturelle Spirale durant dix ans.
Depuis sa création en mars 2017, le collectif TAAM-TAIM (Traduire l’arabe à Montréal —Translating Arabic in Montreal) s’est donné pour mission de promouvoir et de traduire les écrits des auteur.es arabophones vivant à Montréal.
Le rôle et les défis du monde de l'éditionDans le cadre de cette communication, Linda Leith rapporte ses expériences au sein de l'industrie de la traduction et l'édition. |
Sortir du monolinguisme«Je pense que l’enjeu de traduire de l’arabe au français ici est plus qu’un enjeu linguistique. Il y a, derrière cela, tout un imaginaire qu’on est en train de faire exister. Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a comme une espèce d’inversement du rapport à l’autre.» |
Les défis sociaux de traduire l'Arabe au QuébecLa subalternité des minorités au Québec est d’abord et avant tout dans leurs voix ou, plutôt, dans leur mutisme. Le fait de traduire la littérature arabe pour traduire la diversité du monde arabe ou d’arabiser la littérature québécoise, s’il en est, constitue des activités nobles dont on peut saluer l’initiative. |
Traduire sur un coup de cœurDans le cadre de cette communication, Mona Latif-Ghattas rapporte son expérience de traduction d'oeuvres arabes et, plus précisément, égyptiennes. |
Littérature québécoise d’expression arabe, défis et perspectivesSalah Beddiari aborde les défis de la littérature écrite en langue arabe à Montréal, la place que prend celle-ci et les perspectives de diffusion et de distribution de cette littérature au Québec. |
Traducteur.e, Casseur.e: Translating Arabic in Theory and PracticeThe reflexion that I put togheter today about translation is related to a book that I am working on that I am calling Breaking Broken English. The idea that I am trying to work with is about "breaking". What a "break" is, what a "break" can be. |