Présentation de la journée d'étude
Programme de la séance
Conférence d'ouverture
Séance 1: Balises
Mélodie Simard-Houde (Collège militaire royal)
Allan Deneuville (ArTeC et Université du Québec à Montréal)
Séance 2: Figures
Rachel LaRoche (Université de Montréal)
Valérie Jeanne Perrier (Celsa Sorbonne Université)
Séance 3: Porosités
Pierre Ménard (Sciences Po Paris)
Bertrand Gervais (Université du Québec à Montréal)
Le virtuel. Vingt ans après. Lecture croisée de «(As Francesca)» de Martha Baer et de «De synthèse» de Karoline Georges«En prenant compte des transformations de nos préconceptions de l'Internet et du virtuel», le participant procède à une lecture croisée de As Franscesca de Matha Baer et De synthèse de Karoline Georges, «deux romans séparés par plus de vingt ans, qui mettent en jeu des versions fort contrastées du virtuel» et «qui ont en commun de jouer sur les liens complexes qui se tissent entre le virtuel et le réel». |
Face au désir la fiction se profileLe participant nous entretient sur un des récents ouvrages de l'auteur Philippe Annocque, le roman Seule la nuit tombe dans ses bras, et sur la fonction des réseaux sociaux dans ce dernier. |
Performer son archive numérique par travail de mémoire et d'effacement: «Anamnèse» de Fabrice Masson-GouletLe participant observe la place importante de l'Internet et des médias sociaux dans trois récits québécois contemporains: Sports et divertissements, de Jean-Philippe Baril-Guérard; Dimanche, de Jérôme Baril; Amamnèse, de Fabrice Masson-Goulet. |
À l’origine de tous les mots: maudit téléphone mobile! Le cas chinois, avec le roman «Le téléphone portable» de Liu ZhenyunValérie Jeanne-Perrier analyse le roman «Le téléphone portable» de Liu Zhenyun. |
Entre information et dérision: la mise en récit du web dans «Document 1» de François BlaisDans cette communication, la participante s'intéresse «aux intéractions entre récit et imaginaire numérique» dans le roman Document 1 de François Blais. |
Tentative d’épuisement d’un flux parisienLes participants proposent une lecture croisée des romans Écoute de Boris Razon et Tentative d'épuisement d'un lieu parisien de Georges Perec «afin d'identifer quelques reprises et dépassements» de l'oeuvre de Razon sur celle de Perec, «le tout dans la perspective d'une réflexion plus vaste sur l'évolution récente de l'écriture romanesque face à l'omniprésence de l'univers du numérique». |
I Hate the Internet: «un roman contre les hommes, l'argent et la saleté d'Instagram»La communication s'articule autour du roman I Hate Internet (2016) de Jarett Kobek. Le participant étudie les critiques émises par le roman sur Internet, la façon particulière de le narrer, c'est-à-dire «non pas comme une surface plane, mais comme un dispositif idéologique multiscalaire à échelle monde», et ce que le roman nous dit de «la littérature et de son implémentation locale à San Francisco». |
Les configurations romanesques de l’imaginaire numérique chez Nicolas DicknerLa participante aborde «la présence de l'imaginaire du numérique dans trois romans de l'écrivain québécois Nicolas Dickner, Nikolski, Tarmac et Six degrés de liberté, des oeuvres parues entre 2005 et 2015 chez Alto et qui déploient un rapport particulier à la culture numérique, car elle est constamment thématisée dans l'intrigue, souvent en lien étroit avec une représentation de l'espace et du voyage, qui va fonder la quête identitaire des personnages principaux». |
Déjà la préhistoire?«La nouveauté de la technologie numérique serait-elle à la fois trop loin et trop actuelle, trop associée à notre présent, trop rapidement transformée pour permettre aujourd'hui une relecture distanciée?», c'est la question que pose le participant. Pour y répondre, il se penche sur deux romans québécois: Programmeurs à gages (1986) de Jacques Bissonnette et Copies coformes (1989) de Monique Larue, tous deux publiés alors que l'accès à l'Internet se démocratise. |
Médias, réseaux sociaux et roman: retour sur une pratiqueRetour sur une pratique: l'écrivain Jean-Jacques Pelletier retrace la genèse de sa volonté d'intégrer de manière importante les réseaux sociaux dans la plupart de ses romans. |