Hotte, Lucie

Statut:
Chercheur(e) invité(e)

Lucie Hotte est une spécialiste des théories de la lecture et des littératures francophones du Canada. Elle a fait ses études à l’Université d’Ottawa où elle a soutenu sa thèse de doctorat, dirigée par Jean-Louis Major, en 1996. Son essai L’inscription de la lecture. Lecture du roman, romans de la lecture (2001), tiré de sa thèse, lui a valu le Prix Gabrielle-Roy qui récompense le meilleur ouvrage de critique littéraire portant sur les littératures canadiennes en anglais ou en français. Durant son stage postdoctoral, elle s'est intéressée à la réception des littératures minoritaires, et plus particulièrement de la littérature franco-ontarienne, à l’extérieur de leur communauté d’origine. Les recherches menées alors ont inauguré un vaste programme de recherches qu’elle poursuit toujours. En 1998, elle est embauchée par le Département de français de l’Université d’Ottawa où elle assume les cours de littérature franco-ontarienne et certains cours de littératures québécoise ou francophone d’Amérique. Lorsque l’Université d’Ottawa crée, en 2004, des Chaires de recherche sur la francophonie canadienne, elle est choisie comme titulaire de la Chaire de recherche sur les cultures et les littératures francophones du Canada. Particulièrement active en recherche, elle a publié, outre son essai, une édition critique des lettres de Jacques Ferron et d’André Major ainsi que huit ouvrages collectifs dont Habiter la distance, études en marge de «La distance habitée» (2009), qu’elle a codirigé avec Guy Poirier de l’Université de Waterloo, ouvrage qui regroupe des essais s’inspirant de concepts élaborés par l’éminent spécialiste des «littératures de l’exiguïté» François Paré. Elle a également organisé une vingtaine de colloques et publié une cinquantaine de chapitres de livres et d’articles. Ses recherches portent sur les fondements épistémologiques de la critique en contexte minoritaire.