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La banlieue, selon ses représentations littéraires et cinématographiques, serait le havre des familles voulant échapper à la dépravation des villes. L'ironie, dans plusieurs de ces représentations, serait que la famille soi-disant normale et exemplaire se révèlerait, elle aussi, hantée par quelque squelette dans son placard. Le rêve américain que symbolise la banlieue des barbecues et des pelouses bien taillées ne parviendrait pas à se réaliser dans cet endroit, lequel, au contraire, mettrait à mort ce rêve en enfermant ceux qui le poursuivent dans des réalités aliénantes, celle de la ménagère névrosée ou encore celle du mari domestiqué par la vie familiale.
Pour citer ce document (Computed):
<span class="biblio-authors" >Coté-Fournier, Laurence</span>. 2015. « <span class="biblio-title" >Un cadre banlieusard. Le portrait de famille comme miroir déformant</span> ». Dans <span style="font-style: italic;">Suburbia. L'Amérique des banlieues</span>. Article d’un cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/articles/un-cadre-banlieusard-le-portrait-de-famille-comme-miroir-deformant>. D’abord paru dans (<span class="biblio-authors" >Gervais, Bertrand, Alice van der Klei et Marie Parent</span> (dir.). 2015. Montréal, Université du Québec à Montréal : Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. vol. 39, p. 223-237).<span class="Z3988" title="ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Adc&rft.title=Un+cadre+banlieusard.+Le+portrait+de+famille+comme+miroir+d%C3%A9formant&rft.date=2015&rft.volume=39&rft.spage=223&rft.epage=237&rft.aulast=Cot%C3%A9-Fournier&rft.aufirst=Laurence&rft.pub=Figura%2C+le+Centre+de+recherche+sur+le+texte+et+l%26%23039%3Bimaginaire&rft.place=Montr%C3%A9al%2C+Universit%C3%A9+du+Qu%C3%A9bec+%C3%A0+Montr%C3%A9al"></span>