Bernard Müller étudie les dispositifs de recherche inspirés du terrain ethnographique. Il s’intéresse aux processus de mise en scène qu’il s’agisse de dispositifs scéniques (théâtre, rituels, performance), de scénographies muséales ou de toute situation relevant explicitement d’une forme de «spectacle» en tant que dispositif de recherche. Spécialiste de l’histoire culturelle de l’Afrique de l’ouest, ses recherches comparatives se développent aussi sur d’autres terrains (Europe et Brésil) et portent sur les relations entre l’art et l’ethnologie. Depuis 2003, il dirige un séminaire à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris) et est membre de l’Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS). En association avec l’institut d’ethnologie et le Grassi Museum für Völkerkunde de Leipzig, il anime depuis 2015 le programme d’enseignement et de recherche «Museum on the couch: creative and reflexive explorations of the ethnographic collections». Il vient de publier Le terrain comme mise en scène (avec Caterina Pasqualino et Arnd Schneider, Presses Universitaires de Lyon, 2017).