OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
arts visuels
Les corps informés dans l’œuvre de Julien Prévieux
L’artiste français Julien Prévieux porte une attention sensible, critique, et non dénuée d’humour aux moyens usités aujourd’hui de manière généralisée pour enregistrer, analyser et traduire sous forme d’informations le corps dans l’environnement social contemporain.
Représentation du rapport entre corps et espace dans quelques performances dessinées: une interdépendance entre limite spatiale et corps du performeur
Dans le cadre de la réflexion sur les représentations artistiques et littéraires contemporaines du rapport entre corps et espace, certaines propositions plastiques de performances dessinées activent une relation d'interdépendance, le corps et l'espace agissant de pair, pour faire émerger le graphisme.
Édith Dekyndt, vers une écologie du sensible
Édith Dekyndt, née en Belgique en 1960, est une artiste qui vit et travaille entre Tournai et Dublin, mais également dans d’autres lieux au gré de ses expositions et résidences. Ses multiples déplacements fondent pour elle l’occasion de ses expériences plastiques.
Du corps vécu au corps vu: une dislocation
Le présent article s’inscrit dans une perspective de recherche-création où l’écriture cherche à comprendre comment la visibilité affecte le rapport que le sujet entretient avec son corps. Entre intériorité et extériorité, sensation et image, le corps, lorsqu’il s’éprouve comme représentation, crée des dislocations que l’écriture sait reconnaître.
Voyage des corps, voyage des images: pour une expérience physique du filmique
Imaginons le temps du voyage comme un temps filmique: un travelling sans caméra où l’écran est la fenêtre, un film sans images enregistrées, produit par un appareil mobile dans lequel nous prenons place (l’avion, ou bien le train, ou bien encore la voiture).
Dire, montrer, occuper: communication de Clément de Gaulejac
Clément de Gaulejac est artiste, auteur et illustrateur. Son travail d’artiste a été exposé à Vox, Centre de l’image contemporaine (Les Naufrageurs, 2015), à Axenéo7 (Monuments aux morts de la Liberté, 2015) ainsi qu’au Centre des arts actuels Skol (Motifs raisonnables, 2013). Aux éditions Le Quartanier, il a publié Les artistes (2017), Grande école (2012) ainsi que Le livre noir de l’art conceptuel (2011). À la Mauvaise tête, il a publié Les cordons de la bourse (2014) et Tailleurs d’histoires (2015).
Vivre ensemble et artivisme: communication de Camille Larivée
Camille Larivée détient un baccalauréat en histoire de l’art et un certificat en études féministes de l’UQAM. Elle est une street artiste, organisatrice de projet d’art communautaire et elle a été coordonnatrice pour plusieurs projets dans le milieu culturel à Montréal. Elle a collaboré entre autres avec le RÉSEAU pour la stratégie urbaine de la communauté autochtone de Montréal, le Projet Square Cabot, l’Alliance des arts médiatiques indépendants et la Coalition nationale des arts médiatiques autochtones.
Regards renversants en arts contemporains. L’indiscipline anthropologique
L’étude des sciences humaines et sociales renvoie à la question du regard. Nous parlons de l’acte de regarder le monde dans ses processus mentaux et physiques, et aussi métaphysiques. Dans une démarche anthropologique il s’agit d’apprécier, de signifier, des mondes qui sont exposés, prenant des formes conceptualisées, descriptives, narratives. L’écriture est inextricablement reliée au regard sur les environnements naturels et culturels.
Cultures vernaculaires et «survivances». Réflexivité et agentivité dans deux installations vidéos entre art et anthropologie (C. Henrot et S. Hiller)
Fruit de débordements et de rencontres souvent impensés, les rapports entre l’art et l’anthropologie sont aujourd’hui interrogés aussi bien par l’actualité d’une discipline universitaire qui a dû s’adapter au redéploiement de son champ de compétence, qui de contextuelle (les territoires, les sociétés) est devenue davantage conceptuelle (un regard, une posture épistémique) et ancrée dans la globalisation (Appadurai, 1996; Augé, 1994), que par la transformation du périmètre artistique lui-même qui épouse de plus en plus les contours du social en s’appropriant ses problèmes et ses questions (Lamoureux et Uhl, 2015).