féerie

L'irrésistible appel de Disney: une influence omniprésente

«Ce qui m’intéresse sera d’observer, non pas comment Disney a influé sur la signification même des contes, […] mais plutôt de voir, selon certains détails, de quelle façon l’influence de Disney se glisse sournoisement dans les réécritures et dans l’imaginaire individuel.

Je vais commencer par quelques exemples tirés des productions commerciales avant de voir comment l’influence de Disney se fait aussi sentir dans une sphère artistique un peu plus nichée.»

La réalité et l’imaginaire à travers la série télévisée «Once Upon a Time»

Dans le cadre de cette communication, Marie-Simone Raad s’intéresse à la série télévisée Once Upon a Time. Son analyse se porte plus précisément sur la frontière entre la réalité et l’imaginaire telle que présentée dans la série ainsi que sur l’adaptation du schéma narratif des contes classiques.

La totalité: fantasmes et déconvenues anticipatoires chez Jean-Charles Harvey et François Hertel

Ma communication s’attardera à traquer chez François Harvey les fantasmes et déconvenues de l’anticipation dans son recueil L’homme qui va. Cette lecture va s’accompagner en mineure d’une lecture du recueil Monde chimérique de François Hertel paru en 1940. Ce dernier recueil oppose le réalisme français à la féérie anglaise et il s’organise sur un nœud conflictuel qui est semblable à celui que l’on trouve chez Harvey qui exhibe une nette préférence pour la féérie contre le réalisme, pour l’anglais contre le français.

De soulier(s) et de cendres. Cendrillon comme représentation de l’immortalité du conte dans l’imaginaire social contemporain

Selon moi, l’immortalité du conte de Cendrillon serait à être envisagée à la fois dans sa fixité, la fixité de sa forme, et sa non-fixité. Je m’explique: la question de l’immortalité ne peut se concevoir sans prendre en compte sa mise à l’écrit par Perrault qui a permis au conte de traverser les siècles jusqu’à nous. Cependant, si la forme fixe du conte a permis son passage à la postérité, c’est surtout, selon moi, c’est surtout sa multiplicité et sa malléabilité qui ont permis à l’oeuvre de perdurer, notamment par sa réécriture.

Jeux de regard, de reflets et de miroirs dans «La Belle et la Bête» de Jean Cocteau

Jean Cocteau, en 1946, réalise La Belle et la Bête, une adaptation cinématographique du conte de Madame Leprince de Beaumont. Le film est construit, entre autres choses, autour du motif du miroir. «Belle, je suis votre miroir, réfléchissez pour moi je réfléchirai pour vous», prononce le miroir de la Bête installé sur la table de chevet de la Belle.

Pouvoir de la féerie et contre-pouvoir du réalisme. Les enjeux de la fiction dans la réécriture des Contes de Perrault

Marc Soriano qui, il y a une bonne trentaine d'années, ramena les Contes de Perrault à l'avant-plan de la critique littéraire, rappelait qu'il s'agissait, pour nous francophones, du seul classique connu avant que nous n'allions en classe.
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