Raconter un monde «à peine moins mystérieux que Mars ou la Lune». La révélation scientifique dans «L’exploration sous-marine» (1953) de Philippe Diolé
Dans L'aventure sous-marine, premier récit qu'il consacre à la plongée en scaphandre autonome, Philippe Diolé affirme que «ceux qui une fois se sont laissés prendre aux profondeurs de la mer ne redeviendront jamais des terriens». À l'instar des ingénieurs, des scientifiques et des militaires ayant créé, après la Deuxième Guerre mondiale, le groupe d'étude et de recherche sous-marine au sein de la marine française, Diolé s'enthousiasme pour les progrès de la recherche océanographique.