Gilles Menegaldo
Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Gilles Menegaldo, un des pionniers des études de la culture populaire en français, spécialiste de la littérature gothique, du cinéma d'horreur et des fictions policières.
Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Gilles Menegaldo, un des pionniers des études de la culture populaire en français, spécialiste de la littérature gothique, du cinéma d'horreur et des fictions policières.
De 1991 à 1999, les auteurs argentins de bande dessinée Carlos Meglia et Carlos Trillo produisent pour le magazine italien Skorpio une longue série d’aventures intitulée Cybersix, vite traduite en espagnol et en français, et publiée en volumes en Argentine, en Espagne et en France sous le même titre.
En quoi Frankenstein représente-t-il un «monstre fabuleux» et qu’est-ce que cette figure légendaire nous apprend sur l’imaginaire scientifique moderne? Outre l’essai éponyme que lui a inspiré en 2008 le film de James Whale La fiancée de Frankenstein (1935), Alberto Manguel a également abordé l’étude de cette figure légendaire dans deux autres essais: La Bibliothèque, la nuit (2006) et Monstres fabuleux: Dracula, Alice, superman, et autres amis littéraires (2019).
Dans cet épisode, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Lauric Guillaud, grand spécialiste des mondes perdus. Revenant sur sa carrière de chercheur, il évoque ses travaux sur les récits de la Terre creuse, les continents perdus, l’Atlantide, King Kong, le pseudo-ésotérisme nazi, les grands mythes qui font sans cesse retour, Lovecraft, le wilderness et la popularité constante du gothique américain.
«La fiction vampirique sous toutes ses formes (littéraire, filmique, télévisuelle, etc.) permet une reconfiguration et même une déconstruction des normes binaires se rapportant au genre et à la sexualité.
L'état liminal de la figure du vampire place cette dernière dans un entre-deux identitaire (le vampire comme étant ni mort ni vivant), mais cette liminalité suppose également un état qu'on pourrait qualifier de neutre.»
Vampirism always never implies something which goes above and beyond the eminent world. The immortality inherent to the figure of the vampire places the creature in a in-between realm, since they live both in and outside society. This liminal status therefore creates a neutral space, making the vampire a potent figuration of the concept of neutrality. In the same vein, the figure of the vampire challenges ideals of identity, especially in terms of gender and sexuality.
Dans cette présentation, Marie Lévesque aborde le film Let the Right One In (Morse, Tomas Alfredson, 2008) à la lumière, entre autres, des théories de Judith Butler.
Autrefois figure transgressive par excellence, le vampire est de plus en plus victime de sa très grande popularité. En effet, il est passé de créature répugnante s’apparentant à l’archétype de la goule, comme dans le cas du strigoi des légendes roumaines, à un être immortel des plus raffinés malgré sa cruauté et l’immondice de son mode de vie avec Dracula. Depuis le roman de Stoker, le vampire ne cesse de faire partie de la culture populaire et fait l’objet d’innombrables manifestations artistiques.
En ouvrant la porte sur l’analyse de l’engouement littéraire et cinématographique pour le vampire, la communication de Marie Lévesque propose d’explorer le renversement identitaire à travers la figure littéraire du vampire et son rapport à la figure du miroir. En effet, la figure du miroir dans la littérature vampirique sert principalement à questionner et à problématiser l’identité et le rapport de soi à l’autre.
Charlaine Harris’s Sookie Stackhouse novels may be a “great mix of horror, romance, drama, comedy and sex,” however, the first season of the television series True Blood complicates the narrative with its insistent portrayal of how media networks shape characters’ identities.