Corps et institution. D’un seuil à l’autre
Frédéric Vinot est psychanalyste et pratique depuis plusieurs années ce qu'on appelle l'analyse des pratiques.
Frédéric Vinot est psychanalyste et pratique depuis plusieurs années ce qu'on appelle l'analyse des pratiques.
Quelle image de soi le musée renvoie-t-il aux visiteurs? L’image de soi qui évidemment nous intéresse tout particulièrement ici est celle du corps handicapé. En effet, les personnes en situation de handicap développent nécessairement un rapport à leur image et à leur corps différent des autres citoyens.
À travailler à organiser les multiples espaces physiques et métaphoriques qu'ouvre la marionnette dans le champ théâtral, j'ai été confronté à la difficulté qui s'impose dès lors qu'on utilise le terme marionnette. Il est évocateur, certes, mais il y a une discordance certaine entre, d'une part, la réalité des pratiques et de créations contemporaines avec la marionnette, et, de l'autre, les projections que le mot crée encore.
Bien qu'aujourd'hui courir dans un musée ne soit pas encore un comportement admis, il existe cependant des possibilités de situations pour revenir sur ces limitations. En effet, l'approche muséographique actuelle va de plus en plus vers le croisement des arts.
Je vais partir de la formule de l’historien d’art Henri Focillon qui, dans La vie des formes, écrit de l’oeuvre d’art qu’elle ne s’inscrit pas seulement dans l’espace, qu’il ne suffit pas seulement de dire qu’elle y prend place, écrit-il, mais l’oeuvre d’art est mesurée de l’espace. Elle est forme.
Dans cette communication, Hélène Barthelmebs présente l'usage du corps féminin dans l'oeuvre d'Annie Ernaux, corps qui se place à mi-chemin entre la mise en mots et la mise en images.
Ce qu’on va présenter ici est une pratique de recherche-création menée depuis 2014. Pendant trois années consécutives, pour une durée de trois mois, l’artiste chercheur a investi un espace abandonné de la ville de Barra do Pirai, une ville moyenne du Brésil. L’idée de cette occupation est de créer un spectacle théâtral in situ avec les habitants. En 2015 et en 2016, c’est une gare désaffectée qui est occupée. Notre présentation se focalisera sur cette gare.
Mon exposé portera sur les programmes artistiques qui jalonnent les réseaux de tramways qui sont présents en France. Il s’agira de comprendre en quelle mesure ces commandes publiques participent d’une nouvelle forme d’expérimentation des lieux et comment le corps du citadin est ici sollicité à travers les oeuvres d’art public.
Je vais structurer mon exposé en deux parties. Une première partie sur les grandes lignes de la critique debordienne de l’urbanisme qui lui était contemporaine. Je vais essayer, dans cette partie, d’interroger les concepts de corps et d’espace à partir de cette critique. Dans une deuxième partie, je présenterai certaines pratiques situationnistes de l’espace, telles que la dérive ou l’urbanisme unitaire. J’aimerais vous montrer que, encore aujourd’hui, elles constituent de bonnes manières de faire de l’espace urbain un espace authentiquement vécu.
L’imaginaire en esthétique, quand on prend les ouvrages en esthétique, c’est surtout un imaginaire mental, c’est surtout quelque chose qui est lié à la fiction. Ça reste dans le cadre d’une mentalisation des phénomènes.