Hochelaga «desiderata»
«Le vrai est un moment du faux. Je me serai, beaucop plus que je ne le pensais, heurtée à cette question de la vérité à Hochelaga. Heurtée à cette peur de manquer potentiellement de respect à ce que j'ai vu, découvert.»
«Le vrai est un moment du faux. Je me serai, beaucop plus que je ne le pensais, heurtée à cette question de la vérité à Hochelaga. Heurtée à cette peur de manquer potentiellement de respect à ce que j'ai vu, découvert.»
«Ça doit faire deux semaines qu'on s'est pas vus. Elle m'amène souper au Zouki's, restaurant du Marché Central. Ma mère aime ses habitudes.»
«Je n'habite Hochelaga que depuis le mois d'août. Au fil des premières déambulations, je me suis aperçu que les photos et les notes que je prenais faisaient appel à une sensibilité tributaire de mes souvenirs, de mes territoires, ailleurs.»
«Je vais vous lire 16 poèmes. Mille regrets, c'est le nom du recueil sur lequel je travaille.»
«Hochelaga de béton concret, concrétude, concréattitude.»
«Je me sens étrangère à Montréal. Mais pendant mes déambulations dans le quartier Hochelaga, je suis me suis peut-être moins sentie comme une touriste et plus comme une étudiante.»
«Je me suis mise à réfléchir sur les lignes qui tracent notre quotidien: lignes d'autobus et de métro. Dans le sens que la STM, et son système de transport en commun, est un de découpage de l'espace. Je trouvais que c'était un intéressant point d'entrée dans le quartier.»
«La géopoétique offre une grande chance à un étudiant en lettre. Elle permet de concilier la marche sur le trottoir dur et gris d'Hochelaga avec la marche dans l'espace invisible, changeant comme les nuages, le monde de la littérature. C'est la première fois que je pu marcher sur ces deux sentier en même temps, la théorie et la pratique n'étaient plus dissociées et la géopoétique était mon pont Jacques-Cartier, grand et beau, entre deux iles sur lesquelles je vivais depuis longtemps.»
«J'avance dans les rues dépeuplées, cela semble réaliste. Des décors vides, vides de vie, apparement vides de sens.»
«Ce que je vais vous raconter est une anecdote, car je crois beaucoup au caractère porteur de l'anecdote. Au Parc de la prime enfance, j'entre presque solennellement dans le parc de mes quatre premières années en ce monde et m'y retrouve aussitôt dans un espèce d'isolement. Non pas une séparation subie mais un écart choisi, que je dirais agissant. »