À l’origine de tous les mots: maudit téléphone mobile! Le cas chinois, avec le roman «Le téléphone portable» de Liu Zhenyun
Valérie Jeanne-Perrier analyse le roman «Le téléphone portable» de Liu Zhenyun.
Valérie Jeanne-Perrier analyse le roman «Le téléphone portable» de Liu Zhenyun.
Dans cette communication, la participante s'intéresse «aux intéractions entre récit et imaginaire numérique» dans le roman Document 1 de François Blais.
Les participants proposent une lecture croisée des romans Écoute de Boris Razon et Tentative d'épuisement d'un lieu parisien de Georges Perec «afin d'identifer quelques reprises et dépassements» de l'oeuvre de Razon sur celle de Perec, «le tout dans la perspective d'une réflexion plus vaste sur l'évolution récente de l'écriture romanesque face à l'omniprésence de l'univers du numérique».
La communication s'articule autour du roman I Hate Internet (2016) de Jarett Kobek. Le participant étudie les critiques émises par le roman sur Internet, la façon particulière de le narrer, c'est-à-dire «non pas comme une surface plane, mais comme un dispositif idéologique multiscalaire à échelle monde», et ce que le roman nous dit de «la littérature et de son implémentation locale à San Francisco».
La participante aborde «la présence de l'imaginaire du numérique dans trois romans de l'écrivain québécois Nicolas Dickner, Nikolski, Tarmac et Six degrés de liberté, des oeuvres parues entre 2005 et 2015 chez Alto et qui déploient un rapport particulier à la culture numérique, car elle est constamment thématisée dans l'intrigue, souvent en lien étroit avec une représentation de l'espace et du voyage, qui va fonder la quête identitaire des personnages principaux».
«La nouveauté de la technologie numérique serait-elle à la fois trop loin et trop actuelle, trop associée à notre présent, trop rapidement transformée pour permettre aujourd'hui une relecture distanciée?», c'est la question que pose le participant. Pour y répondre, il se penche sur deux romans québécois: Programmeurs à gages (1986) de Jacques Bissonnette et Copies coformes (1989) de Monique Larue, tous deux publiés alors que l'accès à l'Internet se démocratise.
Gina Cortopassi présente une version abrégée de son plus récent chapitre de thèse ainsi qu'un préambule posant les bases de sa réfléxion et de son hypothèse de recherche. Se spécialisant dans l'analyse d'oeuvres d'art hypermédiatiques, c'est-à-dire «des oeuvres d'art créées pour et avec les outils du web», la thèse de la participante se concentre sur la notion de reterritorialisation dans trois oeuvres non-occidentales en Amérique du Nord dont Blackwomxntemporal.net, du collectif afro-américain Black Quantum Futurism, qu'elle nous présente aujourd'hui.
L’artiste français Julien Prévieux porte une attention sensible, critique, et non dénuée d’humour aux moyens usités aujourd’hui de manière généralisée pour enregistrer, analyser et traduire sous forme d’informations le corps dans l’environnement social contemporain.