L'infiltration des corps
Dans cette présentation, Ester Fuoco s'intéresse aux dislocations du corps et de l'espace au théâtre que permettent les nouvelles technologies.
Dans cette présentation, Ester Fuoco s'intéresse aux dislocations du corps et de l'espace au théâtre que permettent les nouvelles technologies.
Explorant le thème du devenir humain, plusieurs oeuvres d'art actuel ou de science-fiction ont poussé à l'extrême l'imaginaire post-humaniste du corps-machine, avec des corps améliorés, appareillés, augmentés.
Une manière possible de faire l’histoire des formes fantastiques dans la culture occidentale est de l’attacher à l’aventure des corps soumis à la rencontre d’une altérité radicale. Que cette altérité se manifeste sous l’espèce d’une pure extériorité –un monstre, un vampire, un mort vivant– ou qu’elle apparaisse comme l’expression extériorisée d’une intimité devenue terrifiante et insoutenable.
La parole est irréversible, telle est sa fatalité. À la lecture de The Flame Alphabet écrit par Ben Marcus en 2012, on serait presque tenté de prendre à la lettre la phrase écrite par Roland Barthes à l'orée de son essai intitulé Le bruissement de la langue. En effet, dans le roman, la parole s'avère fatale, son adresse meurtrière.
Les expressions ne manquent pas pour désigner notre plongée collective dans un numérique que l'on adjoint à tout substantif qu'il pourrait, de sa présence magique, métamorphoser.
Un écrivain peut-il traduire un imaginaire national? Une oeuvre peut-elle rendre compte à travers la fiction des enjeux culturels, idéologiques, politiques d’une nation, avec nécessairement ses contradictions?
Plus que jamais, la littérature est envisagée dans ses interactions et ses «résonances» avec d’autres formes d’arts et de pratiques culturelles. Le monde de l’écrit s’étend désormais au-delà des frontières de l’imprimé et des médias traditionnels pour investir l’espace public, les plates-formes artistiques et les écrans numériques.
Le 31 mars 2016, à la Cinémathèque québécoise, Joanne Lalonde, professeure au Département d'histoire d'art de l'UQAM et chercheure du RADICAL, a présenté la projection de Globodrome, un film de Gwenola Wagon (France, 2012).