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Mur(s)

Vendredi 17 Décembre 2021
Encodage
Participant·e·s:
Gervais, Bertrand
Guillois-Cardinal, Raphaëlle
Nussbaum, Valentin

Cet épisode porte sur les murs: les murs qui nous entourent, ceux que l'on construit autour de soi, les murs d'images, les murs des profils Facebook, les murs où sont gravés les noms des défunts. Avec des extraits tirés de communications présentées par Bertrand Gervais (2017), Raphaëlle Guillois-Cardinal (2016) et Valentin Nussbaum (2014).

Monolithes

Lundi 15 Février 2021
Imaginaire et culture pop
Participant·e·s:
Després, Elaine
Dominguez Leiva, Antonio
Fieu, Régis-Pierre
van Reyes, Natacha

Dans ce premier épisode de la série Pop-en-stock transatlantique des Balados OIC, Antonio Dominguez Leiva, Elaine Després, Régis-Pierre Fieu et Natacha van Reyes discutent de l'apparition de monolithes un peu partout sur la planète, phénomène qui a piqué la curiosité du web en novembre 2020, en retraçant l'origine culturelle de l'objet monolithe d'Arthur C. Clarke à Stanley Kubrick.

Conférence

Université du Québec à Montréal

Rapports contemporains entre images et corps: interrogations par l'art vidéo

Beyrouthy, Damien
Dans sa conférence, Damien Beyrouthy donne un aperçu de son travail de thèse, notamment en présentant un outil théorique qu'il développé, l'oscillation ouvrante, et des applications rendues possibles pour l'interrogation des rapports contemporains entre corps et image.
Conférence

Université du Québec à Montréal

Sommes-nous maintenant?/Is it now? Réflexions sur le contemporain et la culture de l'écran

Gervais, Bertrand
«Is it now? La question surgit dans "Minority Report", le film de 2002 de Steven Spielberg, adapté de la nouvelle de Philip K. Dick. Sommes-nous maintenant? L’interrogation résonne de manière nouvelle à notre époque, marquée par le présentisme et cette soif de réalité qui l’alimente.»

La puissance figurale des images oniriques chez Pedro Pires

Cette image, photogramme tiré de la première scène du court-métrage Hope (2011) du cinéaste Pedro Pires, est puissante par sa capacité d’évocation figurale puisqu’elle nous permet, dans le sens où l’entend Philippe Dubois, de voir ce que voit le cinéma. C’est-à-dire qu’une fois débarrassée de sa référence mimétique à La création d’Adam de Michel-Ange (1508-1512) et à l’Enfant géopolitique observant la naissance de l’homme nouveau de Salvador Dalí (1943), une fois saisi le paradigme métaphorique de l’univers martial, des désastres de la guerre à la chute de l’homme dans la bêtise de l’orgueil et de la vanité, ce photogramme permet la prise en considération de la figurabilité permise par le cinéma de l’onirisme, la poétique de l’image brute dans sa dimension phénoménologique, sans appel dialogique ou narratif, bref, le travail de l’image en train de se faire, en train de se regarder. 

L'oeil qui pulse

«Entering the Inferno», se traduisant comme l’entrée en enfer, est la photographie que Karen Lunney a soumise au concours du National Geographic en 2013. Prise au vif lors de la migration saisonnière des gnous au Kenya, cette photo donne à voir des bêtes soudainement surprises par un courant violent. Le chaos que leurs cornes dessinent dans l’eau, virevoltant en toutes directions, laisse deviner la confusion dans laquelle elles s’engouffrent. Si elles veulent survivre au déchainement de la rivière Mara, elles doivent trouver une terre ferme où poser pied. 

Andreas Gursky: la puissance du faux

Le consumérisme contemporain nous donne la possibilité de vivre des «expériences» déroutantes et paradoxales marquées par le choc et la surstimulation, et qui, dans un même mouvement, nous renvoient à une condition existentielle dénuée de sens1. Dans ces espaces voués à la consommation – du grand magasin au «power-center», en passant par le centre commercial et le magasin grande surface –, l’expérience de la déambulation qui s’y rattache n’est peut-être pas complètement refermée sur elle-même. Peut-être est-elle capable de dévoiler une certaine vérité sur la réalité contemporaine, à condition que nous soyons en mesure de saisir cette expérience et de la transformer, ou plutôt de la dialectiser.

Présentation de Vincent Lavoie

Le corpus visuel de Vincent Lavoie est essentiellement composé d'images qui n'ont pas de véritable valeur muséale, mais qui sont des dispositifs de civilisation. C'est ce qu'il aborde dans cette communication. De quelles façons a-t-on construit par l'image une bienveillance animale? De quelles façons a-t-on adossé toute une iconographie à des problématiques relevant de l'éthique animale?

Présentation de Valérie Bienvenue

La communication de Valérie Bienvenue se situe dans le cadre sa thèse et constitue les prémisses de son stage post-doctoral qui s'intitule «Hospitalité interespèce et éthique de la représentation». Elle consacre sa pratique d'historienne de l'art à l'examen attentif d'oeuvres d'art et d'images issues de la culture visuelle représentant des chevaux. La reconnaissance de l'individualité spécifique du cheval, sujet de son étude, est au coeur de ses préoccupations en contexte d'examen de l'autre.

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