La sentimentalité matérialiste dans la tétralogie de «L’accélérateur d’intensité»
Bertrand Laverdure propose une réflexion sur l'influence de la Grande maladie dans la poésie d'André Roy.
Bertrand Laverdure propose une réflexion sur l'influence de la Grande maladie dans la poésie d'André Roy.
Nicholas Dawson livre un vibrant hommage au poète André Roy.
De la souveraineté mortifère de son nom jusqu'au cortège de mèmes qui l'accompagne depuis son éclosion ou les espoirs millénaristes et les théories du complets qu'il éveille, le coronavirus semble s'être déjà érigé en un mythe contemporain. Antonio Dominguez Leiva tente dans sa communication de montrer que ce qui est en jeu dans le processus de mythologisation de la présente pandémie se situe sur le tabou sur la mort qui régie nos sociétés médicalisées et le retour en force de strates archaïques de sa représentation.
L’anglais dispose de trois termes –disease, illness, sickness– pour désigner trois formes différentes du rapport à la maladie alors que le français ne fait pas cette distinction.
Sara Bédard-Goulet s’inspire de l’installation vidéo The House (2002) d’Eija-Liisa Ahtila pour développer une réflexion théorique sur l’habiter dans les lieux confinés, permettant, suivant la psychose comme modèle, d’être habité·e·s par le monde, dans une forme d’écocosmopolitisme et d’individuation relationnelle qui s’oppose à un modèle frontalier ou membranaire souvent associés à ces lieux.
«Je voudrais vous parler aujourd'hui de la littérature du SIDA de Guillaume Dustan et Erik Rémès, deux écrivains français dont les œuvres témoignent d'une imposture virile, à mon avis.
Il me paraît important de continuer à étudier la littérature du SIDA même si elle est en déclin car cette maladie mettait en question la légitimité de la masculinité des victimes, voire de leur virilité. Or, j'examinerai aujourd'hui comment le concept de virilité est réapproprié dans ces textes pour en faire une virilité queer que j'appelle viralité.»
Cette communication portera sur les résultats de diverses études issues de divers pays s’intéressant au sujet de la santé mentale des individus travaillant dans le domaine de la santé animale, qui présentent un niveau de détresse psychologique élevé et un risque suicidaire très élevé, comparativement aux autres professions (Kahn & Nutter, 2005). Au Royaume-Uni, les vétérinaires présentent un taux de suicide 4 fois plus élevé que la population générale et 2 fois plus élevé que les professionnels de la santé (Bartram & Baldwin, 2010).
Dans le cadre de cette communication, Jennifer Bélanger et Gabrielle Doré s’intéressent à la question du corps féminin malade et de son rapport à l’espace.