OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
palimpseste
Conférence
Université du Québec à Montréal
Fletcher, Jerome
Lundi 22 Septembre 2014
Conférence
Université du Québec à Montréal
Brouhaha: enquête sur le nom contemporain
Ruffel, Lionel
Vendredi 25 Avril 2014
Le glanage dans la nature et la lecture. Parcours des «Chemins de sable» de Jean-Pierre Issenhuth
7 septembre 2019, 13:00
Glaner, c’est ramasser après la moisson. C’est aussi cueillir et recueillir, récolter ce qui souvent est oublié, grappiller, butiner et attraper au passage, un fruit comme une impression. Le glanage relève d’abord du geste sensible qu’il importe de découper en étapes cycliques, pour mieux les observer: celle du regard, en premier lieu, qui ne gagne rien à embrasser le champ dans son entièreté. Il ne serait alors perçu que comme immensité vide où plus aucune trace de légume ne subsiste: un horizon de terre retournée et de sillons dévastés. Ce que voient tous les regards, sauf ceux du glaneur et de la glaneuse. Le leur est précis : la tête doit être basse, les yeux posés au sol, sur le bout des bottes ou à quelques mètres tout au plus devant soi.
Le passé sans histoire ou le présent comme palimpseste? Réflexions sur le temps, l'archive et l'écriture historienne
«La croyance, ou la posture, selon laquelle l'histoire et la mémoire sont les seules preuves du passé dans la société reste assez répandue aujourd'hui, où on associerait à l'histoire une démarche scientifique, à la mémoire une démarche patrimoniale et où, dans un regard sur le passé, il s'agirait éventuellement des deux seuls véhicules, des deux seuls façons d'envisager légitimement le passé. Or, évidemment, le thème de cette journée d'étude rappelle que le passé est aussi présent en tant que catégorie esthétique et dramatique dans de nombreuses œuvres, de nombreuses pratiques.
transmettre la dépense
5 octobre 2018, 11:40
La présente proposition envisage de comparer l'histoire de deux bâtiments que Louis Empain (le fils d'un industriel belge ayant fait fortune dans les transports à la fin du XIX et au début du XXeS ) a fait construire: l’un à Bruxelles, une villa qui orte encore son nom, bien qu'il ne l'ai presque pas habité, l’autre au Québec, à Sainte Marguerite-du-lac-Masson.
La Bêtise
Dans le cadre cette communication, le professeur Thomas Corriveau présente son court métrage d’animation La Bêtise ainsi que la démarche derrière sa création.
L’Encyclopédie et le palimpseste. Des débordements de la mémoire à la réécriture du deuil dans «Méroé» d'Olivier Rolin
Retiré dans sa chambre de l’hôtel des Solitaires à Khartoum, le narrateur de Méroé, dont le soliloque habite tout l’espace de ce roman, voue à l’écriture une sorte de survie désoeuvrée dans laquelle il attend la police, ou il ne sait quoi d’autre encore, la fin du monde peut-être.
Je frapperais le soleil...: Achab et le cercle vicieux
Dans Moby Dick, le signe est toujours à la fois insaisissable et surexposé, il est fait d'une absence constitutive et d'une surcharge inextricable; c'est aussi bien l'aveuglement d'un silence nécessaire (et religieux) qu'un palimpseste au discours multiplicateur.
La marche de José Acquelin dans la ville, la vie et le ciel
Où suis-je quand je marche? L’interrogation suinte quelque part entre le sol et soi. Ce n’est pas une question d’ordre touristique, mais poétique. Elle accompagne la marche, se pose comme les pas dans la ville.