dadaïsme

Autoreprésentation et travestissement chez Yasumasa Morimura

L’un des principaux héritages esthétiques de Claude Cahun est sans doute le travail sur l’autoportrait photographique. On peut parler d’autoportrait, bien que ce soit sans doute Marcel Moore qui déclenchait l’appareil photographique, parce que ce devait être Claude Cahun qui présidait à l’ordonnancement des clichés et que les expérimentations qu’elle propose et où elle est toujours son propre modèle, sont terriblement personnelles.

Travail à deux voix: fusion et confusion des identités

En marge des courants dominants, Claude Cahun a utilisé la photographie de façon très personnelle pour questionner son identité: elle n’a cessé de se représenter et de s’inventer une autre identité à travers son image manipulée, construite avec humour et artifices, dépassant ainsi la fonction de représentation objective communément associée à l’appareil photographique.

Du sourire aux poils faciaux de la Joconde

Le sourire de la Joconde a donné beaucoup à penser et à écrire. Réalisée entre 1503 et 1506 par Léonard de Vinci et, question qui a fait couler beaucoup d'encre et parfois de peinture, on s'est demandé pourquoi elle souriait. Laissant de côté les yeux, je me concentrerai sur le sourire. On s'est demandé pourquoi elle souriait, ce que laissait entrevoir ce mouvement particulier des lèvres, si c'était un sourire aux anges, si elle souriait sous cape ou dans sa barbe.

Art et scandale: les avant-gardes au péril de l'histoire

Les mouvements d’avant-garde au XXème siècle ont la particularité commune d’être extrêmement attentifs à l’image qu’ils renvoient, y compris dans leurs actes de subversion les plus radicaux. Le scandale apparaît comme une pratique centrale à plusieurs groupes d’avant-garde tels que Dada, le surréalisme et l’Internationale Situationniste qui peuvent ainsi afficher publiquement leur rupture complète avec la société contemporaine, affirmer ostensiblement leur haine pour les critiques d’art et leur indifférence aux réactions hostiles du public.

Le mythe du futurisme

L’avant-garde, dans l’imaginaire contemporain, se voit réduite pour l’essentiel à deux choses. D’une part, on la confond avec une esthétique historiquement marquée –le style «avant-garde». D’autre part, on l’associe à une philosophie de l’histoire, exaltante mais aujourd’hui dépassée, marquée par une confiance absolue en l’avenir, en le progrès –en d’autres mots, une philosophie futuriste.

Avant-garde: la béhartitude

Henri Béhar, professeur émérite de l'Université Paris III, a prononcé, le 7 juin 2010, la conférence inaugurale du colloque «Imaginer l'avant-garde aujourd'hui. Enquête sur l'avenir de son histoire». Il y présente ses «béhartitudes» et ses réflexions sur l'avant-garde (les avants-gardes).

S'abonner à RSS - dadaïsme