biologie

Conférence

Université du Québec à Montréal

«Survie du vivant»: quand la crise environnementale entre en scène. Conférence-discussion avec Julie Drouin et Benoit Vermeulen

Drouin, Julie
Vermeulen, Benoit
Gaumond, Pierre-Olivier
Le 7 avril 2022, Pierre-Olivier Gaumond a animé une conférence-discussion avec le metteur en scène Benoit Vermeulen et la conférencière et biologiste de formation Julie Drouin, intitulée «Survie du vivant: quand la crise environnementale entre en scène», organisée par Jonathan Hope et Catherine Cyr.

Immersion dans l'univers végétal des milieux aquatiques et humides

Vendredi 28 Janvier 2022
Imaginaire et environnement
Participant·e·s:
Bilodeau, Jean-Pascal
Bouvet, Rachel
Carpentier, André
Charbonneau, Chloé
de Coninck, Laetitia
Dubé, Noémie
Gilbert, Wahiakeron
Hudon, Christiane
Lajoie, Roxanne
Lemay, Claudette
Mailhot, Amélie-Anne
Martel, Xavier
Mauffette, Yves
Morisset, Jean
Posthumus, Stéphanie

Ce balado est le résultat de la capture sonore de quelques moments de l'atelier nomade de La Traversée, atelier québécois de géopoétique, qui s'est tenu sur deux jours à l'été 2021. Intitulé «Immersion dans l'univers végétal des milieux aquatiques et humides», l'atelier a eu lieu sur le territoire autochtone non cédé de l'archipel d'Hochelaga.

Portrait du scientifique en lecteur: l'influence de la littérature d'anticipation sur le projet d'une greffe de tête humaine

Les analyses confrontant des textes littéraires et des textes scientifiques s’effectuent le plus souvent d’une manière externe, dans la mesure où on compare des corpus qui ne se croisent pas autrement que dans l’analyse elle-même. […] J’aimerais aujourd’hui ajouter une troisième et bien étrange variable dans ce rapport entre anticipation et réalisation: le cas d’un scientifique de chair et d’os qui assume pleinement ce qui le relie à des fictions antérieures.

La greffe de tête comme tremplin vers l’immortalité

Le neurochirurgien Sergio Canavero, qui promet une première greffe de tête humaine d'ici à la fin de 2017, ne cache pas du tout sa soif d’immortalité. Cette soif d'immortalité a même fait son chemin jusqu’au titre des deux principaux livres de vulgarisation qu’il a publiés depuis 2013. Elle s’est aussi faufilé ailleurs dans ses travaux, parfois de façon plus subtile, comme nous le verrons.

Bioart et microbiome, vers un nouvel imaginaire du corps

La découverte du microbiome humain a révolutionné la façon de concevoir l'identité corporelle. Chez l'humain, les études dites métagénomiques ont révélé que chacun de nous est constitué de dix fois plus de cellules bactériennes que de cellules humaines ou du soi au sens génétique du terme. Les microbes et les bactéries vivent sur notre corps comme à l'intérieur de celui-ci, ils sont essentiels à son bon fonctionnement et même à sa survie.

Introduction. Une présence insistante et incertaine

En 1802, le naturaliste Jean-Baptiste Lamarck créait le néologisme «biologie» à partir de deux mots grecs signifiant «science de la vie» (ou «science des êtres vivants»). Si on voulait retracer l'archéologie du concept de posthumain, on pourrait partir de ce moment historique: la naissance d'une science sur la constitution des organismes vivants et ce qui s'en suit. On pourrait aussi choisir de remonter beaucoup plus loin dans le temps, jusqu'aux mythologies qui fondent la civilisation occidentale (le géant de bronze Talos, chez les Grecs) ou jusqu'aux textes religieux (le golem dans le Talmud). Rien n'empêche non plus de proposer un point de départ beaucoup plus tardif: Foucault pose implicitement la question du posthumain dans Les mots et les choses, en 1966.

«Loués soient nos seigneurs» de Régis Debray: une «éducation politique»

Faut-il présenter Regis Debray? En France voici cinquante ans qu'il est une figure de proue de l'intelligentsia. Né en 1940, il est d'abord un produit des grandes écoles. L'originalité de Regis Debray n'est pas d'avoir milité à cette époque dans les groupuscules communistes. En revanche, il s'est singularisé par rapport à ceux-ci en passant de la spéculation marxiste à l'action sur le terrain. En effet, dès 1966, il parcourt Cuba rejoindre Fidel Castro avant de suivre Che Guevara en Bolivie faire le guérillero.

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