OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
photographie
De l'inspiration à leur mise en abyme, Hervé Guibert et les images
Valérie Cavallo s'intéresse au rapport entre l'oeuvre littéraire et la photographie d'Hervé Guibert.
Frankenstein ou le photographe moderne
La photographie n’est que peu considérée dans les œuvres qui furent stimulées par l’ouvrage de Mary Shelley. Cependant, comment juger les innombrables transformations du corps humain proposées par l’image comme étant des corps vivants et réels, autrement que par l’influence de la créature composite? À travers l’étude d’œuvres photographiques, Jessica Ragazzini propose d’analyser une part méconnue de l’influence de Frankenstein comme mythe moderne.
Édith Dekyndt, vers une écologie du sensible
Édith Dekyndt, née en Belgique en 1960, est une artiste qui vit et travaille entre Tournai et Dublin, mais également dans d’autres lieux au gré de ses expositions et résidences. Ses multiples déplacements fondent pour elle l’occasion de ses expériences plastiques.
Narcisse, Écho, Janus: à quel mythe se vouer pour aborder le Livre surréaliste (au féminin)?
À travers le parcours de l'œuvre du couple Cahun-Moore et des œuvres contemporaines inspirées par celui-ci, Andrea Oberhuber met en lumière les mythes qui y sont remédiatisés, soit ceux de Narcisse, Écho et Janus, afin d'aborder le livre surréaliste au féminin.
«N'allez pas, par mégarde vous faire la tête de Méduse!» Le mythe de Méduse dans la démarche intermédiale du couple Cahun-Moore
Cette communication d'Alexandra Arvisais retrace la reprise du mythe de Méduse dans la démarche intermédiale du couple Claude Cahun - Marcel Moore au début du XXe siècle.
Sortir du cadre: Fernando Pessoa en image
Dans le cadre de cette communication, Laurence Perron analyse les reprises d'une photographie de Fernando Pessoa dans les arts visuels, la publicité et la littérature.
Fragmentation et détachement du corps dans l'art de Zola et de Rodenbach
L’impossible représentation d’un corps véritablement incarné dans les arts est à la source d’une force créatrice particulièrement puissante dans la seconde moitié du XIXe siècle. Que ce soit chez Émile Zola ou chez Georges Rodenbach, l’impossible équivalence entre l’œuvre et la vie anime un rapport à la représentation du corps qui permet une observation en parallèle des pratiques artistiques de ces deux écrivains.
De la tête aux pieds: poses et postures photographiques du sujet moderne chez la Castiglione et Robert de Montesquiou
Sous le Second Empire et la Troisième République, le portrait photographique permet à la comtesse de Castiglione et au comte de Montesquiou d’engager un vaste projet de configuration de soi par la représentation de leur corps dans diverses poses et mises en scènes, véritable legs mélancolique assurant la postérité de l’individu photographié, tout en révélant la fugacité du sujet capté par l’objectif.