études culturelles

Corps et communautés guerrières en culture populaire contemporaine

«Le deuxième film de Mad MaxRoad Warrior, sorti en 1981, présentait une combattante tout simplement nommée The Warrior Woman, aussi reconnue comme l’Amazonian Woman de la trilogie originale. Cette warrior woman solitaire à la courbe dramatique anémique et à la longévité déplorable n’a, selon moi, rien d’une Amazone, si ce n’est l’allure et les fonctions martiales.

Les Amazones: du surgissement de la puissance lesbienne à la création d'un langage sexuel non-hétéronormatif. Une construction par l'image

«Les Amazones antiques sont des guerrières, elles vivent en non mixité et elles ont un rapport un peu transgressif par rapport à la féminité puisqu’elles ne correspondent pas du tout à ce que les Grecs associaient aux femmes.

De l'arc au volant: l'Amazone à l'ère de l'automobile

«En 1912, à l’occasion des Jeux olympiques de Stockholm, Pierre de Coubertin, considéré comme le père des Jeux olympiques modernes, affirme: "une olympiade femelle est une activité inpratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte". Il y a beaucoup de préfixes de négation dans cette phrase, ce qui montre bien l’opinion défavorable que cultive Coubertin à l’égard des femmes sportives, une opinion partagée par une partie de la société au tournant des XIXe et XXe siècles.

Figures de Diane en amazone

«Alors depuis plusieurs années, j’interroge le mythe de Diane en littérature et en arts. J’ai tout d’abord posé la question de sa place dans une nouvelle de Balzac, Le chef d’œuvre inconnu, en envisageant le mythe de Diane et d’Actéon, à travers la quête de la beauté idéale, au sein d’un scénario cynégétique dans lequel cette recherche s’apparente à la chasse de l’image de la féminité intouchée et inviolable et donc la possession et la jouissance par définition demeurent impossibles.

L’afro-véganisme

Des traditions séculaires véganes existent au sein des populations noires depuis des décennies. Cependant, ces pratiques sont peu présentes au sein du discours dominant. En réponse à cette invisibilité, l’afro-véganisme s’organise notamment aux États-Unis. On assiste à l’apparition de diverses initiatives individuelles et collectives qui sont le signe de la vitalité du mouvement.

Le selfie qui tue. La «cuteness» à l’encontre du bien-être animal

À n’en point douter, la pratique du «selfie», ou égoportait, correspond à l’un des usages le plus répandus de la culture visuelle contemporaine. Indissociable des usages conversationnels de l’image numérique (Gunthert, 2015), cette autophotographie participative est devenue l’emblème d’une culture du LOL et du LIKE. Or le selfie, symbole de la «me me me generation», ainsi que le titrait en 2013 le magazine Time, n’est pas qu’une forme de communication sociale ou l’expression d’une pulsion narcissique. Il constitue également un acte délétère pour certaines espèces animales.

Performance de soi et téléréalité en contexte sériel: enjeux identitaires dans «The Real Housewives of New York City»

Tenue en partie responsable de l’"épidémie" de comportements narcissiques typiques de notre contemporanéité selon plusieurs, une certaine téléréalité (par exemple The Real WorldThe OsbournesKeeping Up with The Kardashians ou Jersey Shores)— à ne pas confondre avec la téléréalité de type "documentaire" (CopsAmerica’s Most WantedInterventionHoardersDe garde 24/7, etc.) ou celle axée sur la "compétition" —(Big BrotherSurvivor

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