«L'agence Tous Risques» de la série au film: de pacifistes armés à tueurs fascistes
La communication porte sur l'idéologie dans l'Agence tous risques [The A-Team] (1983-1987) et sur la façon dont cette série aborde le concept de la violence.
La communication porte sur l'idéologie dans l'Agence tous risques [The A-Team] (1983-1987) et sur la façon dont cette série aborde le concept de la violence.
Dans le cadre de sa communication, Antonio Dominguez Leiva s'intéresse à la série Miami Vice, qui propose une solution mythique aux contradictions culturelles du reaganisme, du moralisme de la «guerre contre les drogues» à la célébration du lifestyle hédoniste associé aux «cocaine cowboys» du Miami des eighties.
Christian Chelebourg étudie la présence et l’influence du producteur Aaron Spelling sur les séries télévisées de la chaîne ABC durant les années 80.
Le reaganisme est le fruit du sentiment de déclassement qui avait saisi les classes moyennes dès la première mandature de Nixon. De grandes chimères s’étaient alors emparées de l’Amérique: le crime, la corruption, l’anti-patriotisme seraient partout et seraient, partout, causés par les transformations sociétales intervenues au début des années 1960. Ce sont ces hantises que combattent invariablement les héros des séries reaganiennes, policiers et détectives, soldats de fortune et pionniers, pères de famille et vétérans, extraterrestres pelucheux et mères au foyer.
Cet épisode réunit Antonio Dominguez Leiva, Elaine Després, Hélène Machinal, Bertrand Gervais et Jérémy Cornec, qui discutent de la série télévisée de science-fiction américaine The Expanse (Syfy, Prime Video 2015-), basée sur la série de romans du même nom de James S. A. Corey. Ils abordent la biologie et la politique des Belters, le personnage de Miller, le space opera, Don Quichotte, le posthumanisme, la survie dans l'espace, les allégories historiques et bien d'autres choses encore.
La fantasy et l'horreur sont-elles de plus en plus politiques? Cet épisode réunit Antonio Dominguez Leiva, William Blanc, Anne Besson et Denis Mellier, qui discutent et débattent de la politique dans les genres de l'imaginaire, dès le 19e siècle, mais surtout à l'époque contemporaine. Ils se demandent comment les fictions parlent de politique, mais aussi comment la politique, autant à droite qu'à gauche, utilise la fiction et ses figures populaires. La culture de masse est-elle forcément aliénante ou peut-elle avoir une valeur émancipatrice? Voilà un vieux débat relancé.
Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva discute avec Denis Mellier. Après un détour dans ses souvenirs d'enfance autour de la découverte de la culture pop, ils reviennent ensemble sur sa carrière académique, abordant ses travaux marquants sur le fantastique, le policier, le cinéma, la bande dessinée et le rock. Ils s'intéressent aussi à l'importance de la métacritique et aux questions de la légitimité institutionnelle de la recherche sur la culture populaire.
Antonio Dominguez Leiva anime une table ronde avec les participant.e.s afin d'approfondir les thèmes et les réflexions abordés durant la journée «Nom de code: Cloverfield».
«La saga [Cloverfield] nous présente trois milieux qui sont différents: Manhattan et ses tunnels; un bunker en Louisiane; une station spatiale, mais ils ont tous en commun d'être sujet à l'isolement.» Dans sa communication, Juliette Fridli s'intéresse à «l'isolement et ce que ses lieux peuvent représenter.»