études télévisuelles

«Songs don’t lie»: «Stranger Things» et la musique comme vecteur de la rétromanie télévisuelle

Jouissant d’une popularité instantanée dès sa sortie en 2016, la série Stranger Things se pose comme un objet culturel à la fois sériel et unique. D’ailleurs, à sa sortie, un nombre important d’interlocuteurs a tenté de faire l’inventaire des innombrables références intertextuelles enchâssées dans les 8 épisodes de la première saison. Mais au-delà du plaisir référentiel offert par la série, force est de constater que cette dernière s’inscrit dans une logique narrative fondée sur la nostalgie.

«Si dans le premier acte un fusil est accroché au mur c’est que personne ne tirera»: l’anti-série policière «Search Party» à l’assaut des signes

En temps normal, les romans –ou films, séries– policiers classiques fonctionnent selon des règles bien établies et connues: ils mettent en scène «des faits peu ordinaires ou extraordinaires qui semblent déraisonnables voire irrationnels, des faits qui par suite mettent en désordre les pensées de quelques personnages, des faits cependant que d’autres personnages –les détectives–, capables d’en rendre raison, ramènent à l’ordre» (Chastaing, 1977, 28).

«True Crime», phallus et conspiration: de la pratique du mockumentary dans la série «American Vandal»

Il est aisé de remarquer, depuis les dernières années, un intérêt renouvelé, particulièrement aux États-Unis, pour le true crime, genre qui présente des récits de longueurs et de structures variées sur différents médiums, mais dont le point commun est de présenter la narration d’affaires criminelles réelles, le plus souvent de meurtres.

Épisodes autonomes: expérimentations formelles et narratives («The X-Files», «Buffy»)

Dans cette conférence, Elaine Després présente une analyse comparative des séries feuilletonnantes et des feuilletons sériels à partir d'exemples tirés des épisodes autonomes des séries The X-Files et Buffy.

«Les genres jouent un rôle important dans la conception, la réception et l’analyse des séries télé. Ils imposent aux créateurs des contraintes et permettent de constituer un auditoire fidèle (c’est le plaisir générique).

Performances corporelles et mise en récit de soi: lorsque la création devient vectrice d’une subjectivation

Basée sur un synopsis maintes fois exploité, l’histoire d’une femme séquestrée par un homme, The OA met en scène Prairie Johnson, aussi surnommée OA, personnage féminin emprisonné pendant plus de sept ans. Filmée tout juste après la libération du personnage d’OA, la première scène est significative de la subversion que met en scène la série, car celle-ci joue toujours sur cette frontière entre le narratif et le réel.

«Give me children or else I die»: maternité, procréation et transtextualité(s) dans «The Handmaid’s Tale» de Margaret Atwood

Dystopie visionnaire parue en 1985, The Handmaid’s Tale a inspiré une excellente série télévisée qui a fait culminer les ventes du roman depuis 2017. Cet inquiétant récit de fiction spéculative se déroule au sein de la théocratie de Gilead, dans une Amérique malade, ravagée par la pollution. Le portrait de cette dictature conservatrice réduisant les femmes à l’esclavage sexuel en raison d’une chute de la natalité, nous renvoie un inquiétant reflet de l’Amérique de Trump avec sa droite religieuse et les campagnes anti-avortement de ces groupes pro-vie.

Performance de soi et téléréalité en contexte sériel: enjeux identitaires dans «The Real Housewives of New York City»

Tenue en partie responsable de l’"épidémie" de comportements narcissiques typiques de notre contemporanéité selon plusieurs, une certaine téléréalité (par exemple The Real WorldThe OsbournesKeeping Up with The Kardashians ou Jersey Shores)— à ne pas confondre avec la téléréalité de type "documentaire" (CopsAmerica’s Most WantedInterventionHoardersDe garde 24/7, etc.) ou celle axée sur la "compétition" —(Big BrotherSurvivor

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