études télévisuelles

«Resistance is futile»: Sérialité et mondes possibles dans l'univers de Star Trek

La théorie des mondes possibles, dont les premiers balbutiements remontent au philosophe Gottfried Wilhelm Leibniz, a été largement reprise par certains logiciens (Kripke, Hintikka, Montague) afin de penser, entre autres, les conditions de vérité des énoncés contrefactuels et propositionnels. Plusieurs narratologues (Ryan, Pavel, Dolezel, Ronen) se sont également approprié ce concept afin de penser l’ontologie des mondes fictionnels, la question de la vérité des énoncés au sein de ceux-ci, mais également les relations qui existent entre la multiplicité des mondes fictionnels et la réalité.

«Time, the final frontier»: exploration des enjeux temporels dans la franchise Star Trek

Space, the final frontier: les amateurs de Star Trek se rappellent sans problème que chaque épisode de la série originale (1966-1969) et de Next Generation (1987-1994) s’ouvrait sur cette célèbre citation réitérée par le capitaine et annonçant le programme toujours renouvelé de "boldly go where no man has gone before".

Reprise parodique du film noir dans «Série Noire»: tension et irrésolution d’une crise de la masculinité

Dans la première saison de la télésérie Série Noire (Rivard et Létourneau, 2014), on suit les tribulations de deux scénaristes fictionnels qui écrivent une série télé. Par son traitement humoristique, intertextuel et métaréflexif, Série Noire se conçoit comme une parodie du film noir: on y reprend les codes hérités des films de détectives privés tout y insufflant un désir de renouvellement quant à la représentation de la masculinité et des rapports entre les hommes et les femmes.

Le slash, entre désir et politique: les fanfictions de la série «Sherlock»

«Sherlock Holmes est une fiction continue depuis 1887. On ne compte plus les adaptations et les oeuvres qu’il a influencées et la série anglaise Sherlock (2010) est une de ces adaptations. Cette série s’inspire librement du détective londonien en le plaçant dans notre monde contemporain et usant des nouvelles technologies pour résoudre ses enquêtes.

La réalité et l’imaginaire à travers la série télévisée «Once Upon a Time»

Dans le cadre de cette communication, Marie-Simone Raad s’intéresse à la série télévisée Once Upon a Time. Son analyse se porte plus précisément sur la frontière entre la réalité et l’imaginaire telle que présentée dans la série ainsi que sur l’adaptation du schéma narratif des contes classiques.

Le poète, au petit et au grand écran

«Le poète apparaît régulièrement en littérature, entre autres dans les recueils de poésie, mais aussi dans des romans et des pièces de théâtre. La représentation de ce genre d’écrivain n’est cependant pas l’apanage de la littérature et il serait même assez difficile de prétendre qu’elles sont d’abord littéraires tant elles traversent l’ensemble du discours social et de l’imaginaire social. On trouve donc des personnages de poètes dans un certain nombre de productions culturelles non-littéraires contemporaines tels les films et les téléséries.

La transformation de genre dans Sailor Moon (la série animée). Les Sailor Starlights: innovation ou stéréotype

«Sailor Moon est un manga créé par la mangaka Naoko Takeuchi en 1992. À sa suite, un anime créé par Toei Animation a été diffusé de 1992 à 1997.

Il y a beaucoup de différences entre le manga et l'anime, en particulier dans le traitement des personnages et dans l'occidentalisation de certaines choses.

Naoko Takeuchi souligne aussi que l'anime a été conçu par des hommes: on observe un changement d'une conception féminine du projet au regard masculin de l'anime.»

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