Le paradis debout
En périphérie de Grenade, au-delà des derniers buildings de Caseria de Montijo, au-delà de l’asphalte de la route, le jardin apparaît enfoui au fond d’un ravin. D’en haut on aperçoit des taches vertes, dans des nuances claires ou foncées, faites d’alignements d’aubergines, de piments, de salades et de plants de tomates, autant des lignes de fuite convergeant vers un grand arbre au centre. D’en haut, on ne peut soupçonner la paix d’en bas.