conte

Conférence

Université du Québec à Montréal

Écriture(s) / Griffure(s)

Privat, Jean-Marie
Jean-Marie Privat a aborde trois cas précis: «Le petit chaperon rouge», les premières pages de «Madame Bovary» de Flaubert et le tableau de Gustave Courbet intitulé «La Vague».

Chiennes de faïence de mère en fille: les mères gigognes dans «La dévoration des fées» de Catherine Lalonde

Avec «La dévoration des fées», Catherine Lalonde réécrit et reprise. Elle emprunte à Josée Yvon, dont les mots, en exergue ici, annoncent la cinquième et dernière partie de son récit; elle investit les genres du conte et de la légende pour les réinventer. En reprenant en filigrane les écritures de quelques autrices qui la précèdent et qu’elle salue à la toute dernière page de son livre, elle s’inscrit elle-même dans une filiation littéraire, parmi d’autres femmes créatrices. Elle élabore, ce faisant, un langage féminin, qui, dans le texte, prend origine de la mère (Saint-Martin,1999: 302). Porté par une voix de femme («(je parle comme une grand-mère)» (DF, 10), lit-on à la toute première page), le récit s’établit à partir d’une généalogie toute féminine.

Avoir le dernier mot: problématiques de la vérité fictionnelle dans la «Troisième Continuation du Conte du Graal»

Justine Robidas présente quelques-unes des «stratégies narratives et énonciatives» utilisées par Manessier, auteur de la Troisième Continuation du Conte de Graal (1225), «dans le but de montrer la préséance de sa version du fait fictionnel sur les autres versions possibles et la production d’une propre vérité fictionnelle qui consacre la fin des aventures de Perceval.»

J. W. von Goethe et la malédiction du désir

«Je vais essentiellement vous parler d'un épisode qui est raconté dans Poésie et Vérité, les mémoires de Goethe. Dans ces mémoires -avant l'épisode dont je vais parler- dans les souvenirs d'enfance de Goethe, on retrouve le souvenir d'un rêve d'enfant qui ouvre un conte pour jeunes garçons que Goethe intitule Le Nouveau Pâris. C'est un conte qui s'inscrit après coup dans la lignée des contes de Goethe dont La Nouvelle Mélusine, un autre conte que Goethe a imaginé plus tard à la suite de ses aventures amoureuses avec Frédérique Brion.

L’ours dans les contes

Dans un premier temps, nous observerons les représentations de l’ours, animal bien de chez nous, dans les contes québécois et amérindiens, tant de tradition orale que littéraire. À travers une sélection de textes, nous présenterons cet animal avec lequel l’humain entretien un rapport amour/haine. Bête sauvage à la morphologie impressionnante, l’ours effraie et fascine à la fois. Dans les contes, l’ours peut devenir un héros réaliste, sacré, merveilleux, mythique, anthropomorphisé à divers degrés… selon les cultures et les époques.

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