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Conférence

Université du Québec à Trois-Rivières

Pour une histoire culturelle des journaux jaunes: liberté de presse, censure et loisirs au Québec dans les années 1950

Nadon, Rachel
Le 15 juin 2021, dans le cadre des activités du laboratoire «L'Art en procès», dirigé par Mathilde Barraband, Rachel Nadon a prononcé une conférence intitulée «Pour une histoire culturelle des journaux jaunes: liberté de presse, censure et loisirs au Québec dans les années 1950».
Photo du site de l’hôpital avant sa construction
Palombi, Lucie

Le journal de travail de l’architecte Pierre Riboulet: projet d’écriture ou écriture du projet?

Pierre Riboulet est un architecte qui possède une œuvre considérable. Il est l’auteur de plus de trente projets réalisés, comprenant des bibliothèques, des écoles, des logements et des centres de soins. Féru de littérature, Riboulet a aussi un rapport privilégié à l’écriture.

Récurrences dans les représentations du féminin dans la presse écrite chez les galeristes montréalaises Lavigueur, Lefort et Millman

Notre recherche vise à pallier quelque peu cette lacune en abordant la situation des femmes fondatrices et gestionnaires d’une galerie d’art à Montréal durant les décennies 1940, 1950 et début 1960. Dans ces quelques pages, nous nous intéressons aux représentations véhiculées dans les journaux et périodiques de l’époque (ainsi que quelques imprimés plus récents) de trois de ces femmes galeristes actives entre 1941 et 1961.

Sous le regard de «L'Aigle»: la presse yiddish de Montréal observe le Canada français des années 1930

Pierre Anctil s’intéresse à la littérature juive de Montréal à l’époque durant laquelle le yiddish était la langue littéraire dominante au sein de la communauté. À partir de sa lecture des publications du Journal yiddish de Montréal, s’étalant sur près de soixante ans, Pierre Anctil s’interroge: quelles étaient les perceptions identitaires des immigrants de la période la Grande migration et comment se sont-ils insérés dans un Montréal à majorité francophone?

Les filles de Marie de l'Incarnation: l'éducation au couvent telle qu'évoquée dans les écrits personnels de jeunes filles et de femmes au Québec

S’il y a une expérience qui relie les femmes du Québec entre elles, de génération en génération, surtout pendant le siècle qui a précédé la Révolution tranquille, c’est bien celle de leur éducation au couvent. Filiation au féminin obligatoire et souvent négative, l’expérience du couvent se transmet de mère en fille par les effets durables qu’elle exerce sur les jeunes filles, préparées pendant leurs années d’études à assumer le rôle d’épouses parfaites et de mères dévouées.
Cahiers de l'IREF

Université du Québec à Montréal

De l'assignation à l'éclatement. Continuités et ruptures dans les représentations des femmes

Directeur·trice(s):
Bourque, Dominique
Descarries, Francine
Désy, Caroline
N° de la publication:
5
2013
Les auteures explorent, à partir de leurs disciplines et ancrages, diverses facettes de l’expérience des femmes, telle qu’elle nous est présentée dans: les discours de presse, les médias, les politiqu

La mort au kaléidoscope

Hervé Guibert, qui contracte le virus du sida dans les années 1980, produit une importante partie de son œuvre étant témoin de la dégradation fulgurante et prématurée de son corps. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont quelques-uns sont publiés après son décès survenu à l'aube de ses trente-six ans. L'écriture posthume, chez Guibert, se joue dans et par l'énonciation, elle est un souvenir laissé à l'Autre ainsi qu'une tentative de survivance. Comme nous le verrons, les textes posthumes de Guibert rendent compte d'un déploiement remarquable de sa relation à sa mort prospective; celle-ci est désirée, haïe, déplacée, fragmentée, camouflée, niée, etc.

Le Passé défini, un journal posthume adressé aux lecteurs de l’an 2000

Jean Cocteau a tenu de nombreux journaux personnels de 1911 jusqu’à sa mort en 1963. Il a publié de son vivant la majorité de ces textes: «Opium. Journal de désintoxication» en 1930, «Retrouvons notre enfance» en 1935, «Tour du monde en 80 jours (mon premier voyage)» en 1937, «La Belle et la Bête. Journal d’un film» en 1946, «La Difficulté d’être» en 1947, «Maalesh. Journal d’une tournée de théâtre» en 1949 et «Journal d’un inconnu» en 1952. Trois des journaux du poète sont imprimés après sa mort: «L’Apollon des bandagistes, Journal 1942-1945» et «Le Passé défini». Nous ne connaissons pas l’intention du diariste quant à la publication des onze feuillets composant le manuscrit d’«Apollon des bandagistes». Toutefois, si les notes du «Journal 1942-1945» ne nous renseignent pas sur la volonté de l’auteur de publier son texte, cette information est élucidée par Jean Touzot, éditeur de l’ouvrage. En effet, «Journal 1942-1945» est posthume par défaut, Cocteau n’ayant pas trouvé d’éditeur après la guerre, certainement à cause de l’ambiguïté de son attitude durant le conflit. Le poète ne programme une publication posthume que pour «Le Passé défini».
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