Gilles Menegaldo
Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Gilles Menegaldo, un des pionniers des études de la culture populaire en français, spécialiste de la littérature gothique, du cinéma d'horreur et des fictions policières.
Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva s’entretient avec Gilles Menegaldo, un des pionniers des études de la culture populaire en français, spécialiste de la littérature gothique, du cinéma d'horreur et des fictions policières.
«Les diverses pratiques de la poésie-performance s'inscrivent bien souvent dans une transdisciplinarité. Il s'agit [...] d'un continuum entre littérature et art, mais, aussi, entre littérature et différents médias. La poésie-performance est donc au carrefour de l'art et de la poésie.
Avec pas moins de six volets différents, la compagnie cinématographique de la Hammer a relancé le mythe de Frankenstein, près de 20 ans après les adaptations américaines de James Whale pour le compte de l'Universal. Si le projet initial était de ré-exploiter à l'écran l'imaginaire de Mary Shelley en y ajoutant, au niveau esthétique, la dimension chromatique, force est de constater les choix forts de la part du réalisateur Terence Fisher et du scénariste Jimmy Sangster.
La créature n'a pas de nom, c'est le signe même de sa quête d'identité. Elle est pourtant régulièrement associée à un nom, qui est la démonstration même d'une incompréhension du roman, puisqu'on la confond avec son créateur en lui accordant le nom de Frankenstein. Pourtant, d'une part, c'est une manière de signifier que le savant et sa créature sont le double l'un de l'autre. D'autre part, les éditions du livre présentent souvent en couverture un dessin du monstre traversé par le titre, ce qui rend ce rapprochement presque naturel.
En quoi Frankenstein représente-t-il un «monstre fabuleux» et qu’est-ce que cette figure légendaire nous apprend sur l’imaginaire scientifique moderne? Outre l’essai éponyme que lui a inspiré en 2008 le film de James Whale La fiancée de Frankenstein (1935), Alberto Manguel a également abordé l’étude de cette figure légendaire dans deux autres essais: La Bibliothèque, la nuit (2006) et Monstres fabuleux: Dracula, Alice, superman, et autres amis littéraires (2019).
Frankenstein est une figure propice pour réfléchir à la question de la novellisation et à l'imaginaire qu'elle peut susciter. C'est ce que Sylvano Santini nous propose, en s'intéressant tout particulièrement à la novellisation The Revenge of Frankenstein, écrite par Sean Austin et publiée en 2013.
Sébastien Hubier, Christian Chelebourg et Juliette Fridli rejoignent Antonio Dominguez Leiva, Victor-Arthur Piégay et Clément Pélissier pour discuter et appronfondir les thèmes et les réflexions abordés durant le journée d'études.
En prenant appui sur la philosophie du créateur de la série, Clément Pélissier réfléchit à la représentation du Vietnam et de l'armée dans Quantum Leap.
Dans sa communication, Victor-Arthur Piégay s'intéresse à la question de l'allégorie particulièrement dans la mini-série V sortie sur la chaîne NBC en 1983.
Antonio Dominguez Leiva s'intéresse à la présence du mythe reptilien dans V et à l'influence de la télésérie sur le mythe.