Œuvre d'art public
Jeu d’ailes et d’échelles
S’inspirant de l’ancienne fonction de l’édifice, une caserne de pompiers, l’artiste a créé un système d’échelles se déployant en spirale et rappelant le fenestrage. À celles-ci s’ajoutent des ailes, organes du vol associés, comme l’échelle, à l’ascension. Puisque la bibliothèque constitue un lieu de découvertes et de connaissances, elle est une fenêtre sur soi et sur le monde, un concept que reprend l’oeuvre, à travers un constant mouvement de va-et-vient entre le local et l’universel. Ainsi, vingt-quatre carreaux de verre présentent des fragments de textes d’une résidente de Dolbeau, tout en arborant les symboles de l’alphabet grec. Par ailleurs, des lunettes d’approche sont installées sur une forme sculpturale évoquant le pivot d’un globe terrestre. Elles permettent de percevoir les détails de l’œuvre, mais surtout d’en remarquer le dernier élément, le trésor, un atlas mondial riche en savoirs.
Fragments de textes d’une résidente de Dolbeau
Alphabet grec
Plaque d'identification:
Cette envolée semée d'indices comme autant de
fenêtres ouvrant sur soi et sur le monde n'est
véritable que par le regard de Chacun qui en
devient le liant essentiel, capable de maintenir
le rapport entre l'unicité et le tout.