Œuvre d'art public
Les oiseaux-poèmes
Derrière l’Hôtel de Ville de Bécancour
Dans L’oiseau-poème, un goéland et un pont rappellent la proximité du fleuve et l’existence de nombreux ponts : depuis les ponts couverts jusqu’au pont Laviolette. Le pont, par son élan, symbolise le dynamisme industriel de la ville de Bécancour. Quant au Gigantesque amour, qui peut être lu comme un hymne à la terre, il souligne la vocation agricole de la région, et il célèbre la beauté de ses paysages.
LE GIGANTESQUE AMOUR
Le soleil, en saison des amours,
étourdi de parfums,
s’étend sur la poitrine de la Terre.
La Terre dresse ses hauts seins de fleurs
et ses cris de plaisir
sont des oiseaux de toutes les couleurs.
(extrait de Amoureuses, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1999)
L’OISEAU-POÈME
Poème beau pont de mots
qui d’un coup d’ailes comme un oiseau
franchit le fleuve noir du silence
(extrait de La porte du soleil, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1997)
LES OIES BLANCHES
Quand le soleil, comme un chasseur,
tapi sous l’horizon,
se fut dressé avec son fusil rouge,
la neige ouvrant d’immenses ailes
s’envola pour toujours vers le nord
et ce fut le printemps.
(extrait de Amoureuses, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1999)
Le 16 août 2005, Pierre Chatillon a fait installer trois grandes sculptures dans le Parc des lilas.
Événement : 40e anniversaire de la municipalité de Bécancour
Le thème de l’oiseau a été choisi en partie à cause des cabanes d’oiseaux qui ornent ce Parc.
Ce triptyque a été exécuté à partir de dessins originaux de Nicole Vigneault. Les poèmes ont été composés par Pierre Chatillon. La fabrication en aluminium de cet ensemble est l’œuvre de Pierre Landry.