Avril 2020
Articles
En 1974, Brian Aldiss redéfinit le space opera dans l´introduction à son anthologie du même titre, la première d´une série consacrée aux« futurs du temps passé » (« Way-Back-When Futures »). Il reprend la bipartition traditionnelle entre le sous-genre et l´hypergenre mais en contestant le mépris habituel qui le sous-tend, lui substituant un regard affectueux qui est à la fois nostalgique et hédoniste (s´opposant donc à l´éthos futuriste et grave de la science-fiction légitime):
Après avoir évoqué le tournant camp et parodique qui marqua une certaine carnavalisation des codes du space opera au sein des Swinging Sixties, il nous faut maintenant nous tourner vers les deux piliers de la transformation du genre pendant cette période de formation du jeune George Lucas.
En 2014, les studios Walt Disney publient le film Maleficent, mettant en scène la fée noire Maléfique (Maleficent en v.o.), antagoniste de La Belle au bois dormant, dans le rôle principal. Jouant habilement d'une inversion des rôles, la production se présente comme une réécriture de la version animée de 1959, elle-même inspirée du conte de Charles Perrault. À peine un an plus tard, suivant cette tendance à actualiser leurs classiques, les studios Disney produisent Cinderella.
De l’aventure classique à l’aventure science-fictionnelle
- ‹ précédent
- 11 sur 54
- suivant ›