Crime
Les clowns maléfiques (2) : de la légende urbaine au mème viral
Les clowns maléfiques (1) : généalogie d´une légende urbaine
Clowns maléfiques
Clowns maléfiques
Aux origines de la popification cinématographique
Depuis le promontoire de notre postmodernisme recycleur, la «popification» semble bien la moindre des choses. Outre l’appel des œuvres à l’érudition pop du public et la pertinence du strabisme interprétatif lors de l’acte de réception (un œil sur l’œuvre recycleuse et un autre sur son modèle recyclé reconnu), cet air du temps incite aussi le discours critique à rivaliser d’audacieux courts-circuits historico-esthétiques, de sagaces reconnaissances.
Le trou noir, de «Memento» à «Shutter Island»
L’analyse suivante tente de mettre en perspective deux films du mouvement cinématographique néo-noir: «Memento» de Christopher Nolan (2001) et «Shutter Island» de Martin Scorsese (2010). Outre leur association au courant noir, les deux longs métrages se font aussi coller une étiquette de film à mystère, où le spectateur se voit délégué la tâche de reconstituer les évènements à l’intérieur d’une construction visuelle et narrative éclatée.
Motifs de la vie littéraire à la mort du romancier: figures de l’auteur dans le roman policier
Très tôt dans son histoire, l’énigme, fondement du genre policier, incite à machiner deux registres: la double histoire (celle du récit de l’enquête, où l’enquêteur part de l’énigme pour aller vers la solution, ce qui déplie celle du crime lui-même et remet dans l’ordre motivations, opportunité et modus operandi du criminel apparus dans l’ordre inverse à la lecture du récit de l’enquête) et la narration réticente (le lissage romanesque du récit de l’enquête dissimule la disparité des connaissances que personnages et lecteur peuvent avoir de l’histoire du crime).
Twin Peaks: Retour à la chambre rouge
TWIN PEAKS, retour à la chambre rouge. Nous célébrons la 25e anniversaire de la série en passant de plein fouet de l'autre côté du rideau: état de la série télé contemporaine et ce qu'elle doit à Lynch, mysticisme ordinaire vs terre-à-terre éthéré, fractalité narrative et topographique de l'oeuvre... et du foutu de bon café. On est en feu et le feu marche avec nous.
Sherlock ou l'attrait du génie
Ephebiphobia: Émergence d'un mythe cinématographique
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