Le récit hyper métafictionnel qu'est La maison des feuilles pose dès le début sa construction complexe et labyrinthique. L'auteur américain Mark Z. Danielewski s'amuse avec l'aspect formel de l'oeuvre, en utilisant une grande variété de ressources. Ce qui ressort le plus (outre l'utilisation de différents caractères, de couleur, de biffage, d'onomatopées, de symboles, d'espaces, de formes, etc.) est sans contredit l'utilisation de notes en bas de page.
Chez les littéraires comme chez les fans de vampires (les deux catégories se recoupant parfois), la série Twilight (Meyer, 2007 [2005]; 2007 [2006]; 2007; 2008) est souvent considérée davantage comme un plaisir coupable, une lecture inavouable, que comme un réel objet d’analyse.
Le 10 juin 2009, un usager du site web Something Awful nommé Victor Surge publiait sur le fil de discussion «Create Paranormal Images» deux photographies noir et blanc qui allaient engendrer un phénomène encore inédit dans l’histoire des productions culturelles internautes.
La fiction qui nous intéressera ici, celle que j’appelle férale, construit des objets férocement impurs, hybrides et parasites, dans une logique de débordement, de submersion et de contamination. La fiction férale constitue ainsi une expérimentation radicale de la fiction, plutôt qu’une expérience optimale de celle-ci.
Tout laisse croire que le Slender Man a toujours coexisté discrètement avec nous et, parce que plusieurs ont conclu qu’il enlève tous ceux ayant la malchance de croiser sa route, on pourrait le tenir responsable de plusieurs cas de disparitions demeurés non élucidés.
Dès son inscription littéraire dans la culture savante au milieu du Siècle des Lumières, la figure du vampire est singulièrement érotisée, en contraste radical avec la tradition populaire qui en faisait un avatar sanguin du simple mort vivant.