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Literature, Mimesis and Play - Essays in Literary Theory
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Spariosu commence par recenser les différentes conceptions du jeu depuis Homère. Il assimile le jeu à l'art, et plus particulièrement à la mimésis. Parmi les conceptions relevés, il distingue deux courants de pensée : ceux qui considèrent le jeu comme mimésis de l'être transcendant ; ceux qui le substitue à cet être premier. Les partisans de la première thèse instaurent inévitablement une distinction entre bonne et mauvaise mimésis. La thèse de Spariosu stipule que les différentes « fictions » s'organisent hiérarchiquement dans des structures de pouvoir. Il distingue deux pôles : l'action (domaine sérieux de la science ou de la philosophie) et le jeu (domaine du faux qui vient renforcer le domaine de l'action). L’auteur analyse par la suite trois oeuvres littéraires (Don Quichote, Tristram Shandy, The Eternal Husband) en fonction du schéma suivant : annulation de la distinction action/jeu, conséquences fâcheuses, réitération finale de la dichotomie.