Qui nous sommes
La question derrière l’Observatoire du discours financier en traduction (Odft) est assez simple : comment les journalistes traduisent-ils les réalités financières pour le grand public en français et en anglais au Canada?
Il s’agit d’analyser les éléments dont les textes journalistiques sont constitués et qui rendent compréhensibles et recevables les réalités du monde financier en grande partie issues des États-Unis. Pour le dire autrement : comment les journalistes manipulent-ils les mots pour faire passer les nouvelles, c’est-à-dire exprimer, expliquer et cadrer l’information financière auprès de destinataires francophones et anglophones non initiés?
Par exemple, lorsqu’ils rapportent des événements ou traitent de produits financiers étrangers comme les subprimes américains, les journalistes engagent un processus de médiation culturelle et de vulgarisation, s’appliquant à expliquer les objets complexes venus d’ailleurs. Qu’ils s’appliquent à traduire et à adapter le contenu d’une dépêche provenant d’une agence de presse ou qu’ils réorganisent le contenu tiré de diverses sources en ligne, les journalistes manient la langue de manière à informer, mais aussi à convaincre et à fidéliser un public qu’ils espèrent toujours plus large.
L’Odft intéressera ceux et celles que les mots de la finance occupent et préoccupent selon leur domaine d’activité : traduction, journalisme, terminologie, enseignement en langue spécialisée, analyse critique du discours, pragmatique, finance critique, étude des idéologies, entre autres champs d’activité où on aura compris qu’écrire n’est jamais neutre.
Pour la suite de l’énoncé d’intention de l’Observatoire, voir l'À propos.