On connaît tous sans doute l’histoire de cette grenouille qui, plongée dans une cuve d’eau bouillante, se débattra pour en sortir. Si toutefois on la pose dans une cuve d’eau à la température de la pièce et que l’on en augmente par la suite la température jusqu’à ébullition, la grenouille s’ébouillantera – sa mort sera la conséquence de l’adaptation à son environnement.
Dans mon dernier billet, je commentais l’usage que fait Ianik Marcil d’un passage tiré de Friedrich Nietzsche. Si le but n’était que de repérer une faute d’interprétation, le débat n’intéresserait personne d’autre que lui et moi.
L’économiste Ianik Marcil a récemment publié le livre Les passagers clandestins : métaphores et trompe-l’œil de l’économie, dans lequel il propose une étude des métaphores à partir de son champ d’étude, l’économie. Métaphoriquement, il qualifie ces métaphores de « passagers clandestins » (une traduction possible de free riders) qu’il associe souvent, comme l’indique le titre, à des « trompe-l’œil ». La différence entre les deux est assez mince; il l’exprime ainsi :