Ces vers terminent le poème «Pays sans parole» qui donne son titre au recueil bien connu d'Yves Préfontaine, publié en 1967, mais écrit entre 1959 et 1960. Si l'on a abondamment commenté l'expression «pays sans parole», il est intéressant de relire le recueil en prêtant attention à l'entrelacement de plusieurs motifs: le corps en souffrance, les représentations métonymiques du pays et une parole oscillant entre l'incantation et la psalmodie. Dans les trois cas, une «gerçure énorme», déclinée de multiples façons dans le recueil, craquèle l'unité corporelle, territoriale et lyrique.
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