Volume:
25
Year:
2010
Comment commencer alors que tout l’est déjà, commencé, voilà des heures, des années, on dit des lustres (cette poussière); ce qui s’est répandu, comme déposé, me redemande de parler,de redire encore que le feu, que la terre, que et que c’est possible, parler des mêmes choses à nouveau, relever les traces, resoulever les mots.
Je parlerai donc de parler, des lieux, de l’espace et du temps, du corps et de ce qu’il faut pour que je comprenne écrire, pour que je sache d’où je viens, où je m’en vais. Rien que j’invente, sinon la manière d’aborder l’intangible, la matière.
Ici, il n’y aura que des lois. Que des lois. Je parlerai doucement, hésiterai, me secouerai (cette poussière), céderai la place.
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To cite this document:
Nous cherchons. Nous respirons. Nous nous mettons le doigt dans l'oeil pour voir plus creux”. In L'atelier de l'écrivain 2. Article d’un cahier Figura. Available online: l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/en/articles/nous-cherchons-nous-respirons-nous-nous-mettons-le-doigt-dans-loeil-pour-voir-plus-creux>. Accessed on May 1, 2023. Source: ( (ed.). 2010. Montréal: Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. coll. Figura, vol. 25, pp. 129-152).
. 2010. “Attachment | Size |
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